Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Une soirée au milieu des roses, au pied de l’opéra
Il est l’un des lieux les plus emblématiques de Paris : l’opéra Garnier. Les ballets et les oeuvres lyriques qui y sont donnés ont une réputation mondiale. Niché au coeur du IXE arrondissement, l’édifice s’impose comme un monument particulièrement représentatif de l’architecture éclectique et du style historiciste de la seconde moitié du XIXE siècle.
L’opéra tient son nom de l’architecte Charles-garnier. Il fut retenu à la suite d’un concours, décidé par Napoléon III, dans le cadre des transformations de Paris menées par le préfet Haussmann et interrompues par la guerre de 1870. Elles reprirent au début de la troisième République, après la destruction par incendie de l’opéra Le Peletier en 1873.
Le bâtiment fut inauguré le 5 janvier 1875 par Mac-mahon, classé au titre des monuments historiques en octobre 1923. Voilà pour sa grande histoire. La suite est pour celle que vous écrirez cet été.
Jusqu’au 1er octobre, deux organisateurs de soirées parisiennes ont décidé de faire de l’esplanade « le seul spot parisien où prendre un verre et faire la fête au pied d’un des plus beaux monuments de la capitale ». Bertrand Mialet et Franck Bompani y ont ouvert un bar éphémère.
Pour attirer le plus grand nombre et rompre avec l’habituelle terrasse parisienne, celle où tout le monde est aligné-serré sur un rang, les organisateurs ont imaginé une « bulle végétale ». Larges banquettes customisées, ambiance feutrée, le tout est habillé d’une véritable roseraie. Les organisateurs promettent la découverte de cocktails inédits, spécialement créés pour l’occasion : l’alliance de grands classiques avec du concombre ou encore de l’eau de rose. Évidemment.