Réorganisation du ferrage et du montage

Le nouveau modèle premium baptisé D34 entrera en production au printemps prochain. Pour l’heure, son identité reste un secret bien gardé.

Dans le bâtiment B3 l’activité « ferrage » (comprendre : soudage des éléments de caisse, à savoir les soubassements, côtés de caisse et armatures de caisse) se réorganise afin de libérer le bâtiment B5 - l’optimisation de la place est devenue une priorité afin de réduire les coûts fixes, gagner en flexibilité et en compétitivité - et mettre au point la nouvelle base véhicule (soubassement, mécanique) qui servira notamment pour le modèle D34.

« Grâce à cette nouvelle base « petites voitures », on va gagner en poids avec des pièces plus légères, et cela va élargir les possibilités comme proposer des voies élargies, des capots bas, installer des roues plus grosses, etc. Ce qui n’était pas possible auparavant. » L’activité ferrage dans le bâtiment B5 va s’arrêter.

« On réfléchit à ce qu’on va faire, vu son emplacement à proximité de la gare RER et de la Seine, il peut intéresser la ville de Poissy ou une autre instance. »

Première armature soudée du modèle D34

Le 22 août prochain, après un long travail de tests, de vérifications et d’ajustements par rapport aux modèles numériques, la toute première armature (silhouette) soudée D34 sortira de l’atelier ferrage pour être envoyée en peinture. « Il nous faut trois semaines pour fabriquer ce premier véhicule ce qui prendra quelques heures seulement dans un an », remarque en souriant Baptiste Salmon. La silhouette ne sera dévoilée au grand public que l’année prochaine. « Nous souderons les premières caisses jusqu’au printemps où nous passerons à la phase mise au point du process usine et, fin 2018, nous monterons en cadence (rythme de 350 voitures par jour) avec le début de la commercialisation. »

Le coût pour réaliser la nouvelle base véhicule et la nouvelle silhouette au ferrage s’élève à 30 millions d’euros.

Dans le bâtiment B2, l’optimisation de la surface est aussi de mise avec une réorganisation plus compacte de la partie logistique afin de faire de la place pour l’arrivée, en avril prochain, de l’activité habillage de caisse qui était assurée jusqu’à présent dans le bâtiment B3 (à côté du ferrage).

Par ailleurs, d’ici la réouverture de l’usine le 21 août, la zone de montage des « groupes avant » (comprendre la partie mécanique entre le moteur et la caisse) va être divisée par deux en surface (2 000 m2 contre 4 000 auparavant).

Le groupe investit 1,8 million d’euros dans ce nouveau dispositif, qui s’appuie sur un rangement en kits des pièces à assembler ainsi que sur des véhicules automatiques (AGV) chargés d’apporter les maquettes aux préparateurs de groupes.