Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Le clocher de l’église restauré pour 380 000 euros
Les travaux de l’église Saint-wandrille se concentrent sur son clocher qui va être restauré pour 380 000 euros.
Elle est le joyau architectural de la commune. L’église Saintwandrille, située dans le quartier historique de la ville, en contrebas de la terrasse de Saint-germain-en-laye, poursuit sa cure de rajeunissement. La seconde tranche de restauration de l’édifice a été lancée. « Les échafaudages concernant la première restauration ont été retirés et la pierre est très belle. Le travail a été bien mené et je pense que la tranche consacrée au clocher va être spectaculaire. Cela va être beau. », se réjouit Laurence Bernard.
La maire ne cache pas son enthousiasme. Elle a même encouragé les élus à se rendre sur place. « Si vous avez un moment, je vous conseille de passer devant l’église. Je ne pensais pas que le résultat serait aussi réussi. J’ai hâte de voir ce que va donner cette seconde tranche de travaux. » La municipalité est très attentive à l’entretien de son patrimoine.
Plusieurs mois de travaux
Une aide de l’etat et du Département vont permettre de financer une partie des travaux. Il est prévu qu’ils durent plusieurs mois. Une première tranche, concernant la façade, a déjà été réalisée en 2016.
Un diagnostic avait permis d’entrevoir plusieurs scénarios de restauration, allant du plus simple au plus poussé.
Les travaux concernent également le beffroi (bâti en charpente qui supporte les cloches) qui doit être consolidé afin de limiter les vibrations causant de nombreuses fissures et l’éclatement des pierres de parement.
Ils nécessitent le dépôt d’un permis de construire qui a été validé par les élus. L’église a été bâtie au XVIIIE siècle sous l’impulsion du duc de Noailles nommé gouverneur de Saintgermain par Louis XV. Implantée sur une terrasse dominant la Seine, l’édifice possède une cloche, fondue en 1744, qui a été baptisée Louise Marie en l’honneur du Roi et de la Reine.
Des restaurations
La bâtisse a fait l’objet de plusieurs campagnes de restauration concernant les voûtes, restaurées de 1880 à 1886, et le clocher, qui a été conforté au milieu du XXE siècle. L’édifice est inscrit à l’inventaire des Monument historiques depuis le 28 octobre 1965.
Le diagnostic a fait apparaître des détériorations dues à la pollution, une usure et un vieillissement des protections en zinc et en plomb, des pathologies liées aux anciennes restaurations, des remontées capillaires (humidité qui vient du sol et gagne le haut des murs) ainsi qu’un mécanisme de salification (production d’un sel par réaction d’un acide) des murs.