Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
« Paris 2024, une superbe occasion de faire découvrir notre sport »
Entre deux championnats d’europe, l’un passé avec les seniors et l’autre à venir avec les moins de 21 ans, la Saint-germanoise Julie Brachet a pris un peu de son temps pour répondre à quelques questions sur son sport. Entretien.
On dit souvent que le virus du hockey sur gazon se transmet de génération en génération. Est-ce le cas chez les Brachet ?
Oui, c’est le cas chez les Brachet puisque mes parents ont, tous les deux, joué au hockey à Saint-germain et cette passion a été transmise à mon grand frère et moi qui jouons également dans ce club. Mon oncle était aussi joueur et a été pendant un moment président. J’ai aussi un cousin qui joue. Qu’est-ce qui vous plaît dans ce sport plus qu’un autre ?
C’est un sport d’équipe très complet où on ne s’ennuie jamais car le jeu est rapide et demande de la technique, de la vitesse, de l’endurance, de l’adresse, etc. Une carrière est faite à la fois de succès mais aussi d’échecs à l’instar de votre récent championnat d’europe où votre objectif n’a pas été atteint. Quel regard portez-vous sur vos résultats ?
C’est assez décevant comme résultat, d’autant plus qu’on est passés à côté des matches-clés alors qu’on avait les capacités pour se maintenir en coupe d’europe B. Notre équipe est très jeune car seize des dix-huit joueuses ont encore moins de 21 ans. On a beaucoup appris lors de cette compétition et engrangé de l’expérience pour l’avenir. Les hommes (16e au classement mondial) ont actuellement des résultats plus probants sur la scène internationale que les femmes (25e). Comment l’expliquez-vous ?
Les hommes ont en effet eu de meilleurs résultats récemment et se sont qualifiés notamment pour la coupe du monde en Inde en 2018. Depuis maintenant deux-trois ans, ils travaillent avec le même groupe. C’est aujourd’hui ce que l’on essaye de faire avec notre équipe féminine qui est encore très jeune. Il y a un bon noyau pour l’avenir. Il faut continuer à travailler avec pour créer des automatismes et obtenir des résultats. Paris va organiser les Jeux olympiques en 2024, ce qui offrira l’assurance à l’équipe de France féminine d’être qualifiée d’office en tant que pays hôte. Cette nouvelle a dû vous réjouir ?
Oui, j’étais très contente lorsque j’ai entendu la nouvelle. C’est une très bonne chose pour le hockey français puisque ce sera une superbe occasion de faire découvrir notre sport. Et bien sûr, c’est une opportunité formidable pour l’équipe de France féminine de pouvoir participer aux Jeux. Vous arrivez déjà à vous projeter dans sept ans ?
Je crois que je ne réalise pas bien encore mais je me rends compte petit à petit que c’est une énorme chance qu’il faudra saisir et qui va demander beaucoup de travail et d’investissement. Pour finir, une dernière question sur votre club de Saint-germain. Vous et vos coéquipières allez retrouver le championnat Élite à la rentrée. Avec quelles ambitions ?
Notre objectif premier sera de poursuivre la construction de notre équipe encore assez jeune dans le prolongement de ce qui a été fait la saison dernière. Le but est bien sûr de se maintenir et de s’adapter au niveau de l’élite pour pouvoir jouer le top 4 dans les années à venir. »