Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Une centaine de migrants accueillie au Bel-air

- Philippe Roudeillat

Saint-germain-en-laye accueille une centaine de migrants, évacués du camp de La Chapelle par la police vendredi 18 août, au sein de la résidence hôtelière Serena située rue Saint-vincent, dans le quartier du Bel-air.

Vendredi 18 août au matin, la police a procédé à une nouvelle évacuation d’un camp de migrants situé à Paris, dans le quartier de La Chapelle. Près de 2 500 personnes, originaire­s essentiell­ement d’afghanista­n, du Soudan, de Somalie et d’érythrée, étaient concernées par cette opération. Pour héberger ces migrants, dont la grande majorité est composée d’hommes âgés de 20 à 30 ans, 18 gymnases de la région parisienne ont été réquisitio­nnés.

De son côté, Saint-germainen-laye est amenée à accueillir une centaine de personnes au sein de la résidence hôtelière Serena située rue Saint-vincent, dans le quartier du Belair. « Encadrée par la police municipale et en présence de William Petrovic, conseiller municipal à la sécurité, leur installati­on s’est déroulée dans de bonnes conditions, précise-t-on du côté de la municipali­té. La durée prévue de leur séjour à Saint-germainen-laye est de 15 jours. Ces migrants sont encadrés par une associatio­n spécialisé­e qui a détaché des personnels à cet effet. Si notre ville partage pleinement la nécessité pour la France d’accueillir dans des conditions dignes des personnes qui ont fui les persécutio­ns dont elles étaient victimes, elle attire néanmoins l’attention des services de l’état sur les conditions dans lesquelles ces opérations sont menées et le fait que les communes sont ainsi mises dans l’urgence et dans la précipitat­ion devant le fait accompli. »

« Nous ne pouvons assumer la quasitotal­ité de la solidarité départemen­tale »

La Ville, qui tient à rappeler qu’elle est reconnue pour « sa politique engagée en faveur de l’accueil des personnes en difficulté­s » avec environ 500 places d’hébergemen­t d’urgence disponible­s, interpelle aussi l’état sur le fait qu’elle ne peut «à elle seule assumer la quasitotal­ité de la solidarité départemen­tale ». Et d’ajouter qu’elle compte sur les services de l’état pour faire en sorte « que ce séjour se déroule dans les conditions d’accueil et de sécurité qu’impose une telle situation ».

« La durée prévue de leur séjour est de 15 jours »

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