Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Cinq milliards d’euros pour les lycées franciliens
L’éducation est une priorité. Avec une politique ambitieuse pour ses lycées, la région Ile-defrance veut impulser la réussite des élèves. 25 000 jeunes sont concernés par le décrochage scolaire. Outre l’octroi de bourses et de moyens, la Région veut améliorer le cadre de travail.
Des lycées neufs et rénovés
« L’ancienne majorité n’a pas suffisamment investi », a blâmé a expliqué Valérie Pécresse, la présidente du conseil régional, au cours d’une réunion de présentation des objectifs de la Région pour les lycées. Face au constat de la lenteur des travaux et, parfois, d’une certaine vétusté, un plan d’urgence de cinq milliards est mis sur la table. Quatre milliards seront destinés à l’investissement et 269 opérations auront lieu dans ces établissements. « Des lycées neufs et rénovés pour tous d’ici 2 027 », ont été annoncés. Douze établissements, dont trois internationaux, sortiront de terre. Un milliard sera dédié à des actes de maintenance et d’entretien quotidien. 3 000 places supplémentaires devraient être disponibles dans les internats d’ici dix ans.
Dans les Yvelines, le lycée agricole de Saint-germain-enlaye bénéfice d’une extension et d’une restructuration, pour un montant de 54,78 millions d’euros. À Trappes, Henri-matisse aura le droit au même type d’opérations, en octobre, pour 10,67 millions d’euros. Une restructuration partielle à Jean-moulin du Chesnay a été budgetée pour 6,27 millions d’euros. Quant à Jean-vilar, à Plaisir, 20,29 millions d’euros ont été prévus pour une remise à neuf globale.
Soucieuse d’assurer la sécurité des lycéens, le conseil régional a pris un certain nombre de mesures qui vont dans ce sens : alarmes anti-intrusion, vidéosurveillance, clôtures.
Projetée vers l’avenir, cette politique en faveur des lycées n’oublie pas de développer le numérique. Neuf établissements, dont le lycée agricole de Saint-germain-en-laye, seront intégrés au dispositif des « lycées pilotes 100 % numérique » en 2018. Déjà, huit autres participent depuis 2016 à une opération qui vise à développer les salles connectées, l’affichage dynamique,…
Le premier bilan de l’expérimentation du budget d’autonomie, mis en place dans douze lycées franciliens sur la base du volontariat, semble flatteur. « Cela permet d’ajuster les moyens aux besoins des élèves avec les acteurs locaux », rappelle Agnès Evren, vice-présidente chargée de l’éducation et de la culture. Au lycée Louis-bascan de Rambouillet, un financement d’un projet de lutte contre le décrochage scolaire pour le public de CAP et des sorties culturelles sont allées dans ce sens.