Le netball : un sport à l’accent british

Une drôle d’association a fait son apparition au Mesnil-le-roi il y a maintenant cinq ans. Son nom : LMML Netball. LMML comme Le Mesnil-le-roi/maisons-laffitte, Netball comme… point d’interrogation, avouez-le.

Le netball est un sport collectif exclusivement féminin dérivé du basket se jouant sans contact. La discipline oppose deux équipes de sept joueuses. « Le jeu a été développé en Angleterre dans les années 1900, explique Claire Sawyer, la secrétaire du club. Il se joue aujourd’hui dans la plupart des pays anglo-saxons, comme l’australie. »

Pas de dribbles et pas de contact permis dans ce sport féminin dérivé du basket

La discipline figure d’ailleurs depuis longtemps au programme des très sérieux Jeux du Commonwealth (N.D.L.R. : sorte de JO des nations anglophones et de l’ancien empire britannique). « Il y a des différences avec le basket, poursuit Claire Sawyer. Chaque joueuse est par exemple assignée à une position spécifique. » Un poste qui définit le rôle de chacune au sein de l’équipe et restreint leurs mouvements dans certains endroits du terrain. Le dribble est également interdit, ce qui accélère le jeu.

Le LMML netball a été créé au moment où la Ville du Mesnil-le-roi s’est dotée d’un nouveau complexe sportif avec la construction de la salle omnisports de la rue des Grands-champs. « Auparavant, nous jouions quand même entre copines. Nous avons pu avoir accès ensuite à des créneaux pour nous entraîner. » Le LMML netball dispute environ deux compétitions par an depuis.

Le club compte aujourd’hui une trentaine d’adhérentes aux nationalités ou origines très cosmopolites (Sud-africaines, Anglaises évidemment) et une coach néo-zélandaise. Une quarantaine de jeunes filles pratiquent également la discipline dans le cadre de leur scolarité. « J’ai découvert ce sport à l’école en Angleterre, raconte d’ailleurs Claire Sawyer. J’ai arrêté à 18 ans et je ne pensais vraiment pas y jouer à nouveau un jour en France. »

Encore confidentiel - « certaines joueuses françaises venues nous rejoindre ne connaissaient pas du tout ou ont découvert la discipline dans le prolongement de leur pratique du basket » -, le netball est promis à un bel avenir dans les environs pour Claire Sawyer. « Cela se développera. Nous sommes une communauté qui bouge pas mal et, surtout, qui se renouvelle. »

Avis aux amatrices…