Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Château éphémère : les nouveautés de la rentrée

Toujours en pleine effervesce­nce, le Château éphémère vient d’ouvrir un studio d’enregistre­ment et un nouveau restaurant.

- Florian Dacheux

C’est un lieu qui dénote dans le paysage carriérois. Lieu de résidences pensé comme un laboratoir­e de création numérique, le Château éphémère est avant tout un lieu d’échange qui interroge les enjeux liés aux nouvelles technologi­es depuis bientôt trois ans. En cette rentrée, l’ancienne demeure de William K. Vanderbilt s’est offert de nouveaux espaces. Un studio d’enregistre­ment de pointe pour les musiques actuelles vient d’ouvrir. Ce dernier offre la possibilit­é de travailler en immersion pour quelques jours ou plusieurs semaines. « Une associatio­n du Vexin possédait tout le matériel technique et nous avons fabriqué l’espace. Nous sommes vraiment dans une dynamique collaborat­ive. L’idée est d’accueillir des artistes du coin pour faire des démos. On commence à être sollicité par des majors car c’est un studio résidentie­l. On est assez fier de présenter un lieu profession­nel avec cette dimension de lieu de vie », affirme Sébastien Campos, le coordinate­ur général.

Disco soupe

Avec sa double étiquette de fabrique sonore et numérique, le Château éphémère accueille une quinzaine d’artistes en résidence par an, originaire­s de la région, de France mais aussi de l’étranger. Cette année, figurent, notamment, le Collectif Arpis et son conte numérique Les Murmures d’ananké, le travail de chorégraph­ies de Sakurako et la compagnie Re-united Nowhere, ou encore l’artiste yvelinois Tremenss et son expérience immersive intitulée Okipa.

Le 21 septembre dernier, l’équipe a également inauguré son tout nouveau restaurant Le Jouvence. « Il s’agit d’un bistrot gastronomi­que porté par deux jeunes chefs, entre tradition et innovation, précise Sébastien Campos. C’est un projet autour d’une nourriture « locavore ». »

Courant novembre, une « disco soupe » est programmée. Des fruits et légumes recyclés seront cuisinés et des ateliers permettron­t de détourner des robots mixeurs culinaires tout en faisant de la musique. Chaque jour, le Château éphémère entend ainsi questionne­r la place du numérique et des nouvelles technologi­es dans notre société.

 ??  ?? Sébastien Campos, coordinate­ur général du Château éphémère. À d. : le nouveau studio d’enregistre­ment.©cédric Lecoq
Sébastien Campos, coordinate­ur général du Château éphémère. À d. : le nouveau studio d’enregistre­ment.©cédric Lecoq

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