Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Nosfell dévoile son nouvel album sur la scène de La Clef
Avant-première de choix, ce vendredi 29 septembre à La Clef de Saint-germain-en-laye : Nosfell dévoilera le live tiré de son dernier opus Echo Zulu, précédé d’une rareté du rock d’ici (Angel Fall) et d’un jeune producteur (Bruno Tognin).
Nosfell est indéniablement un personnage singulier du rock métropolitain. Après avoir inventé son propre langage (le Klokobetz), collaboré avec des pointures du monde entier (musiciens, chorégraphes, auteurs), érigé une oeuvre aussi riche que plurielle au fil des albums, il prend désormais un tournant plus brut. La fantasmagorie s’estompe un peu, faisant la part belle à des mélodies plus pop pour mettre en chansons son histoire, en français comme en anglais.
Ce concert vient conclure plus d’une année de relation avec La Clef pendant laquelle Nosfell a travaillé ici sur ce qui a abouti à l’album Echo Zulu (sortie prévue le 9 octobre). Depuis juillet 2016, l’artiste est venu régulièrement répéter, expérimenter sur scène, en s’entourant progressivement d’emiliano Turi (batterie) qui a réalisé l’album, de Fred Gastard (saxophones) puis, plus récemment, de Vincent Brulin (basse, machines).
Début septembre, il a passé encore quelques jours à La Clef pour finaliser la préparation de la tournée à venir. En parallèle, Nosfell a été impliqué dans un projet d’action culturelle avec une classe de seconde du lycée Jeanne-d’albret de Saint-germain-en-laye : la transcription en scène et en musiques de La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France, poème épique de Blaise Cendrars pour lequel la chorégraphe Clémence Gaillard a travaillé à ses côtés.
Autres artistes de la soirée
Angel Fall prouve que le progrock hexagonal peut épouser avec justesse et raffinement la culture anglo-saxonne. Le quatuor aime Radiohead, Muse ou encore Pink Floyd sans jamais les copier. En français ou en anglais, Julien mène le projet d’une voix superbe et inhabituelle dans le paysage du rock d’ici. La maturité est là comme sur le nouvel album, L’empreinte, une pépite indé à découvrir en live.
Bruno Tognin, producteur musical, proposera à travers ses pads la manipulation sonore comme source d’inspiration et l’ordinateur comme instrument de musique.