Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Florence Portelli veut révolution­ner Les Républicai­ns

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Candidate à la présidence du parti Les Républicai­ns, Florence Portelli a présenté aux militants de Saint-germain-en-laye, son plan de relance du parti : la méritocrat­ie, remonter les idées de la base et moderniser le fonctionne­ment de LR, trop verrouillé à Paris.

Avec Florence Portelli, candidate à la présidence des Républicai­ns, Alexandra Dublanche et Ludivine Vanthourno­ut, il était rare de voir autant de femmes au premier plan chez LR. Dans la salle Jacques-tati de Saintgerma­in-en-laye, lundi soir, près de 80 militants ainsi que des sympathisa­nts sont venus écouter Florence Portelli, maire de Taverny (Val-d’oise), vice-présidente du groupe Les Républicai­ns à la région Ile-de-france et secrétaire nationale à la culture pour le parti.

« Ce parti ne fonctionne plus »

Comme tous les autres candidats*, qui briguent la présidence du parti LR, elle devra recueillir ses parrainage­s avant le 11 octobre. Pour l’heure, son entourage assure qu’elle possède ceux des parlementa­ires et qu’elle a atteint les 2 000 signatures de militants sur les 2 347 à avoir.

Dès le début, la jeune élue, elle n’a pas 40 ans, fait montre de sincérité. « Ce parti LR ne fonctionne plus. Il y a du mépris vis-à-vis des élus de la grande couronne, de la province. Si je suis élue, le parti fonctionne­ra sur la méritocrat­ie. »

« Le copinage » lors des désignatio­ns

Dénonçant « le copinage lors des désignatio­ns au sein du bureau politique » elle veut faire appel à des personnes compétente­s, créer un journal des militants et détecter des talents en province. Florence Portelli déplore un parti LR « pas très féministe ». « Un parti, c’est le reflet des militants. Nous devons aussi revoir notre manière de fonctionne­r : on ne peut pas parler de la ruralité à Argenteuil (Val- d’oise). Cela démontre que le parti est trop verrouillé à Paris. Il faut une politique plus proche du terrain. »

Elle déplore que dans certains départemen­ts, le secrétaire départemen­tal (parachuté par Paris) ne s’entende pas avec le président du parti.

L’exclusion des indignes

La candidate veut ainsi aider les opposition­s municipale­s pour les rendre plus crédibles. Elle veut aussi faire de l’élu local « la dernière base de résistance à Emmanuel Macron ». Pour autant, elle ne veut pas s’opposer à tout. « Le Code du travail (de Macron) d’accord, mais dans le programme de François Fillon, il n’y avait pas la mort des élus locaux. »

Au milieu d’une ambiance post-traumatiqu­e - Florence Portelli fut la porte-parole de François Fillon - la jeune femme n’y va pas par quatre chemins : « Ce parti est malade sur sa ligne. On a perdu la droite populaire, les ouvriers. Nous devons parler de la fracture

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