Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

« Il nous manque encore un peu de vécu ensemble »

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Arrivé durant l’été en provenance de Longwy (N2), Rija Lahontan, 25 ans, donne ses impression­s après ses premiers matches avec Poissy (N2), battu à domicile samedi par Vitré (55-69).

Vous êtes l’une des quatre recrues pisciacais­es de l’intersaiso­n. Quelles ont été vos motivation­s à rejoindre les Yvelines ?

« Poissy a un projet intéressan­t de s’installer durablemen­t en N2 et voulait doubler tous les postes. Je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire, surtout que je voulais continuer à jouer à ce niveau-là (son ancien club est descendu en N3, ndlr). Je connaissai­s également, déjà, quelques joueurs comme Papis Sambé, et j’avais eu de bons échos sur le club. Ça me rapprochai­t aussi de chez moi par la même occasion, je suis originaire de Limoges.

Quel a été votre parcours ces dernières saisons ?

J’étais l’an passé à Longwy (N2). Avant, j’ai fait deux ans à Saint-andré-les-vergers (N3) près de Troyes. Je suis passé par le centre de formation de Hyères-toulon. La première année en espoirs et la deuxième en N3 mais je m’entraînais avec le groupe de Pro B.

Poissy n’a gagné qu’un seul match en N2 après cinq journées (succès 79-71 contre Pornic). Quel bilan tirez-vous de ce premier mois ?

Je le juge encouragea­nt, surtout qu’on est dans la poule réputée être celle de la « mort » avec tous les plus gros budgets de N2. Si on avait été dans l’autre poule avec le Paris Basket Avenir, Tremblay et les clubs de l’est, on serait plus haut au classement. Mais c’est une bonne expérience de jouer des grosses équipes tous les week-ends. On sait quels sont les adversaire­s que l’on doit battre. On va essayer aussi de faire quelques coups contre de belles équipes. On n’est pas passé loin de le faire contre Vanves et à Berck. Si on y arrive, le maintien peut être acquis assez tôt. Et on pourrait alors, pourquoi pas, jouer une place en milieu de tableau. Mais pour le moment, il nous manque encore un peu de vécu ensemble.

Vous partagez le rôle de meneur avec Adrien Boivin qui était déjà là l’an passé. Chacun bénéficie d’un temps de jeu équivalent ?

Oui, c’est à peu près du 5050. Le coach fait son choix en fonction de l’état de forme du joueur mais aussi de l’équipe qu’il y a en face. On a deux profils différents. Je suis quelqu’un qui va plus être dans l’intensité alors que lui est plutôt à poser le jeu. On est complément­aires. La concurrenc­e est saine.

La semaine dernière, l’équipe a également passé sans encombre le 3e tour de coupe de France (victoire 11270 à Charonne). C’est une compétitio­n que vous allez jouer à fond ?

Passé un certain stade, un parcours en coupe de France peut rapporter un point supplément­aire pour le championna­t. Ça vaut une victoire. Donc pour une équipe comme la nôtre qui joue le maintien, c’est quelque chose d’important. On va donc essayer d’aller le plus loin possible. Au prochain tour, on jouera Vanves contre qui on a perdu d’un point en début de saison (défaite 61-60). Le match doit avoir lieu le dernier week-end d’octobre. »

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