Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Conflans : Nous avons testé pour vous la MJC hantée.

- Fabien Dézé

Ne sachant pas quoi faire pour Halloween et ayant envie de me faire peur, j’ai décidé de tester le manoir hanté de la MJC Les Terrasses aménagé par l’associatio­n Notre Monde Imaginaire. Une visite d’une demi-heure, effectuée au sein d’un groupe de cinq personnes, dans un climat angoissant où les (mauvaises) surprises ne manquent pas.

Musique de fond pesante

Dès notre entrée dans le manoir, le ton est donné. « Si vous avez trop peur, vous pouvez toujours faire demitour et revenir dans le hall d’accueil », nous lance la personne qui nous ouvre la porte. Pas question cependant de faire demi-tour, un défi est un défi et il est inimaginab­le de ne pas aller au bout, aussi effrayante­s soient les mésaventur­es auxquelles nous allons être confrontés.

Pour commencer, nous « visitons » le rez-de-chaussée du bâtiment transformé en ancien internat. Les lumières clignotent et la musique de fond est pesante. Une jeune fille nous fait entrer dans une première salle. « On a accroché les photos de ces enfants au mur car ils ont tous péri », nous expliquet-elle. En fond, il est possible de distinguer la conversati­on d’un élève avec sa maîtresse. Avant de monter au premier étage, notre guide préfère nous abandonner. « Je vous laisse y aller car ça me fait trop peur. »

Une fois à l’étage, nous ne sommes pas seuls. Une fille cherche désespérém­ent la sortie. En sa compagnie, nous allons en voir de toutes les couleurs : des cris, des personnes à l’agonie, des fous, des poursuites et pour finir deux meurtres dont celui de notre accompagna­trice. Ses derniers mots avant de mourir : « Fuyez ! »

Tension au paroxysme

Que faire ? Nous sommes livrés à nous-mêmes. Nous empruntons ce qui semble être un escalier de secours et nous nous retrouvons au sous-sol. Une dernière personne décide de nous aider. « La sortie est au bout du couloir mais faites attention à une jeune fille qui est enfermée. Il ne faut pas la provoquer, le groupe d’avant ne m’a pas écouté et n’en est pas sorti vivant. »

Dans la lumière puis dans le noir, nous finissons par nous retrouver dans une chambre d’enfant. La tension est à son paroxysme. Un monstre, caché sous le lit, nous menace. La seule façon de lui échapper est de fermer les yeux. Cette fois-ci, il est vraiment temps de sortir de ce mauvais rêve. Nous courons dans un dernier couloir, puis nous poussons une dernière porte qui nous ramène à l’air libre. Le soulagemen­t est réel : nous avons survécu !

En conclusion, j’ai passé un moment certes angoissant (pas horrible non plus) mais très sympathiqu­e grâce à Notre Monde Imaginaire. Vivement l’année prochaine pour de nouvelles frayeurs.

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Lors de la visite du manoir, les mauvaises surprises ont succédé aux mauvaises surprises.

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