Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
La ministre des Sports à la rencontre des boxeurs
La ministre des Sports Laura Flessel était en visite à Achères et à Saint-germain-en-laye, vendredi 3 novembre. Elle a notamment rencontré les membres du club de boxe, B’O Boxing.
La double championne olympique d’escrime à Atlanta en 1996 s’est d’abord rendue dans les locaux du B’O Boxing Club d’achères avant d’aller au club laïque omnisport de la commune d’achères (CLOCA) et enfin au centre d’instruction du régiment de cavalerie de la garde républicaine à Saint-germain-en-laye.
143 femmes au club
Dans les locaux du B’O Boxing, elle a pu découvrir un club dynamique, créé en 2011 et qui compte pas moins de 291 adhérents dont 143 femmes. « Nous avons mis l’accent sur l’accès des femmes et des personnes handicapées à la boxe, explique Cédric Edmond, le président. La venue de Laura Flessel est un événement phénoménal pour le club. Nous avons voulu lui présenter notre histoire, nos valeurs, nos besoins. »
Génération 2024
Pendant une demi-heure, la ministre a écouté un exposé sur le club relatant les ambitions mais aussi les besoins, notamment financiers, du B’O Boxing dans le but d’acheter un véhicule ou d’indemniser les entraîneurs. Elle a aussi pu faire la connaissance de la génération 2024, ces jeunes boxeuses du club pressenties pour disputer les Jeux olympiques de Paris : Sabrina Flamand, Shännön Yoka, la petite soeur de Tony, Ludmila Ripault…
De nombreuses démonstrations ont été effectuées sous les yeux attentifs de la ministre des Sports. Cette dernière n’a pas manqué de trouver des similitudes entre la boxe et l’escrime (elle pratiquait le golf et la boxe pour préparer ses grands championnats, NDLR) et a félicité « la jeunesse qui prend la parole, synonyme de force de caractère. »
« Arrêter de travailler en silo »
Elle a ensuite réaffirmé sa volonté d’aller sur le terrain, à la rencontre des clubs et des sportifs : « Je veux m’inspirer des choses qui fonctionnent. Il faut rencontrer de nouvelles populations et se donner le droit d’innover et de surprendre. Si on veut réussir, il faut arrêter de travailler en solo. »