Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Sébastien Marois, kiné : « Il faut se lancer »

- T.R.

« L’objectif est de pouvoir lancer le projet avec les personnes déjà intéressée­s pour ensuite mieux attirer les profession­nels de l’extérieur. » Sébastien Marois est kinésithér­apeute à Carrièress­ous-poissy. En lien avec le maire, il pilote le projet de cabinet de santé pluridisci­plinaire. « Je m’en occupe avec mon associé. Nous cherchons des personnes prêtes à investir, mais ce n’est pas évident. Les collègues sont un peu frileux, ils ont du mal à se projeter. J’ai notamment contacté des médecins généralist­es qui pourraient être intéressés, mais ils veulent des chiffres, notamment le prix de la location au m2. »

De son côté, le maire se veut le plus flexible possible dans le montage juridique : soit les profession­nels intéressés deviennent co-investisse­urs du local avec la Ville, soit la Ville reste seule propriétai­re et louera les surfaces aux profession­nels. Dans ce cas, le maire espère bénéficier d’aides du Départemen­t et de la Région au titre de la politique de la ville, vu que le local est situé en quartier prioritair­e.

Quatre médecins généralist­es déjà implantés dans la commune seraient partants pour investir dans le nouveau local. « Nous sommes également en contact avec une psychologu­e de Saint-germain-en-laye et un podologue de Conflans-saintehono­rine qui seraient intéressés. De mon côté, je suis prêt à investir dans un deuxième cabinet. »

Selon lui, l’urgence est de démarrer le projet. « Il faut se lancer, ce serait dommage que ce grand local bien situé serve à autre chose. Un tout nouveau cabinet pluridisci­plinaire qui ouvre, cela va avoir un effet attractif. Il va y avoir une pharmacie juste à côté. Dans les nouveaux logements de Carrières, il y aura sans doute des profession­nels de santé qui seront intéressés. »

Parmi les spécialist­es qui manquent dans la ville, Sébastien Marois cite notamment pédiatre, ophtalmolo­giste… Pourquoi ne pas faire comme avec le centre de santé d’achères et nouer des liens avec l’hôpital de Poissy-saintgerma­in (Chips) ? Deux cardiologu­es et un nutritionn­iste du Chips viendront à Achères proposer des consultati­ons, pourquoi pas la même chose à Carrières-sous-poissy ? « Oui, c’est une piste à creuser », confie Sébastien Marois qui se dit confiant dans une ouverture rapide. « En six mois maximum, les travaux peuvent être réalisés. Il s’agit essentiell­ement de poser du faux-plafond, des câbles électrique­s, des cloisons, du lino et faire de la peinture. »

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Sébastien Marois.

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