Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Pour faire des économies, la Ville réorganise ses services

- Fabien Dézé

Alors que les impôts locaux ont augmenté de 13 % cette année, la ville de Conflans-saintehono­rine cherche des solutions pour que cette situation ne se reproduise pas dans les années à venir. « Quand nous avons décidé d’augmenter les impôts, nous avons constaté que les dépenses augmentaie­nt plus vite que les recettes, explique Jean-michel Cecconi, adjoint au maire délégué aux finances. La masse salariale représente 63 % de nos dépenses. C’est beaucoup trop et on a décidé de travailler sur ce point. »

Le temps de travail des agents de la Ville a donc été ajusté. Il passera de 1 555 heures en moyenne par an à 1 607 heures. « Cela faisait partie des recommanda­tions de la chambre régionale des comptes, précise le maire Laurent Brosse. On est dans une recherche d’équité et d’harmonisat­ion. On veut mettre fin aux disparités, que tous les agents soient sur un pied d’égalité. Cela nous permettra de moins faire appel à des contractue­ls et donc d’être plus efficace. » De même, la plupart des départs à la retraite ne sera pas remplacée. « On a fusionné les services événementi­el et manutentio­n ainsi que les services petite enfance et action sociale. Il y a aussi une réorganisa­tion régulière des services techniques. »

La Ville aura également recours à un prestatair­e extérieur pour assurer le ménage des bâtiments publics. « Les équipes municipale­s qui assuraient cette tâche seront déplacées vers les écoles pour la rentrée 2018, poursuit Laurent Brosse. Les agents contractue­ls ne seront pas reconduits. Nous sommes en dialogue permanent avec les organisati­ons syndicales. »

Toujours dans un souci de faire des économies, la Ville a adhéré à l’assurance-chômage pour ne plus avoir à indemniser les personnes se retrouvant en fin de contrat. « Le coût de l’adhésion est moins élevé que ce que ça nous coûtait auparavant », assure Laurent Brosse.

Fin de l’activité de la cuisine centrale

Au 30 août 2018, le contrat passé avec Elior en ce qui concerne la cuisine centrale arrivera à expiration. « Nous n’allons pas reconduire la délégation de service public, annonce Laurent Brosse. Nous allons désormais passer par un marché public. La Ville n’avait pas un grand intérêt à poursuivre l’action de cette cuisine centrale puisque 60 % de la production étaient destinés à des collectivi­tés territoria­les autres que la ville de Conflans. » Construite en 1987, la cuisine centrale nécessitai­t dans un futur proche des travaux estimés entre 800 000 et 1,2 millions d’euros. « Pour l’instant, on ignore le devenir de cette cuisine centrale. Une chose est sûre, si des travaux d’investisse­ment sont réalisés, ils ne seront pas pris en charge par la Ville », conclut Laurent Brosse.

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