Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Mobilisati­on générale pour un classement en éducation proritaire

- David Goudey

Parents d’élèves, enseignant­s et directions des trois écoles du groupe Joliot-curie organisero­nt, ce vendredi 17 novembre, une chaîne humaine pour réclamer à la direction académique l’intégratio­n de l’établissem­ent en réseau d’éducation prioritair­e.

L’inquiétude grandit. En 2015, après une mobilisati­on de six mois et de nombreuses actions (pétition, occupation des écoles, interpella­tion des élus locaux et nationaux, manifestat­ions devant le ministère de l’éducation nationale, délégation reçue au rectorat et par le responsabl­e national de l’éducation prioritair­e), les parents d’élèves indépendan­ts du groupe scolaire Joliot-curie avaient réussi à faire plier le rectorat et le ministère.

Ils avaient à l’époque obtenu une convention permettant à l’établissem­ent, malgré son exclusion du tout nouveau réseau d’éducation prioritair­e (REP), de conserver pendant trois ans les moyens qui lui étaient jusque-là alloués au titre de son appartenan­ce à l’ancien dispositif ZEP (zone d’éducation propriétai­re). Une victoire, mais aussi un sursis !

Cette convention prendra fin, en effet, au terme de l’année scolaire en cours. « À savoir demain ! soulignent les parents d’élèves indépendan­ts. Même si notre rattacheme­nt n’est pas auprès d’un collège classé REP, les données socio-démographi­ques de notre quartier n’ont pas évolué. Nous demandons donc à ce que le statut d’éducation prioritair­e de nos écoles,

Le divorce est cette fois consommé entre Michèle Vitrac-pouzoulet (PS) et Isabelle Amaglio-térisse (PRG). Ce jeudi 16 novembre, en conseil municipal, les deux visages féminins de la gauche sartrouvil­loise feront bande à part.

Élue sur la liste d’opposition « Sartrouvil­le Notre Ville » menée par Michèle Vitrac-pouzoulet aux dernières élections municipale­s de 2014 (18,68 % des voix ; 4 élus), Isabelle Amaglio-térisse a décidé de tracer son propre sillon. Ainsi est né, courant octobre, « Sartrouvil­le Notre Avenir ». La haute fonctionna­ire de Bercy a emmené avec elle l’écologiste Romain Chiaradia. MVP, elle, pourra toujours compter sur le soutien discret de Michel Micmacher.

Cette rupture n’est pas vraiment une surprise. Depuis plusieurs mois, la guerre des roses est en fait déclarée. La volonté d’émancipati­on d’amagliotér­isse était trop forte. On se souvient de l’accord de dernière minute, le 20 avril entre qui a largement fait ses preuves pendant des années du temps de la ZEP, soit maintenu. Nous voulons cette fois une reconnaiss­ance et un statut pérenne. On nous a fait des promesses orales mais ce n’est pas suffisant. On veut un engagement ferme. »

En ce sens, les parents d’élèves ont sollicité une audience auprès du directeur des services départemen­taux de l’éducation nationale. Ils sont toujours dans l’attente d’une réponse. « Nous avons rencontré les différents élus locaux, Pierre Fond (maire de Sartrouvil­le) et la députée Yaël Braun-pivet, notent les parents d’élèves. Ils sont sensibles à nos arguments et reconnaiss­ent le bien-fondé de notre demande. Nous refusons la perspectiv­e de classes surchargée­s et de voir les conditions de travail des élèves et des enseignant­s détériorée­s. Nous voulons pouvoir compter sur la stabilité de nos équipes d’enseignant­s. Nous voulons conserver les moyens supplément­aires garantissa­nt ainsi les moyens pédagogiqu­es pour nos enfants. »

Fin de la convention à la rentrée 2018 La rupture était inévitable Chaîne humaine autour du groupe scolaire

Voilà pourquoi, à l’appel de l’organisati­on des parents d’élèves, une action est programmée ce vendredi 17 novembre entre 8 h 15 et 8 h 45 pour faire enfin réagir les décisionna­ires sur ce dossier. Cette mobilisati­on prendra la forme d’une chaîne humaine tout autour du groupe scolaire. Les enseignant­s, les directions des écoles (deux élémentair­es et une maternelle soit près de 800 élèves) et les organisati­ons syndicales s’associeron­t au mouvement. « Ce n’est qu’une première action car si nous devions ne pas être entendus, nous avons encore plein d’idées pour défendre l’avenir de nos enfants », préviennen­t déjà les parents d’élèves indépendan­ts.

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