Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Mobilisation générale pour un classement en éducation proritaire
Parents d’élèves, enseignants et directions des trois écoles du groupe Joliot-curie organiseront, ce vendredi 17 novembre, une chaîne humaine pour réclamer à la direction académique l’intégration de l’établissement en réseau d’éducation prioritaire.
L’inquiétude grandit. En 2015, après une mobilisation de six mois et de nombreuses actions (pétition, occupation des écoles, interpellation des élus locaux et nationaux, manifestations devant le ministère de l’éducation nationale, délégation reçue au rectorat et par le responsable national de l’éducation prioritaire), les parents d’élèves indépendants du groupe scolaire Joliot-curie avaient réussi à faire plier le rectorat et le ministère.
Ils avaient à l’époque obtenu une convention permettant à l’établissement, malgré son exclusion du tout nouveau réseau d’éducation prioritaire (REP), de conserver pendant trois ans les moyens qui lui étaient jusque-là alloués au titre de son appartenance à l’ancien dispositif ZEP (zone d’éducation propriétaire). Une victoire, mais aussi un sursis !
Cette convention prendra fin, en effet, au terme de l’année scolaire en cours. « À savoir demain ! soulignent les parents d’élèves indépendants. Même si notre rattachement n’est pas auprès d’un collège classé REP, les données socio-démographiques de notre quartier n’ont pas évolué. Nous demandons donc à ce que le statut d’éducation prioritaire de nos écoles,
Le divorce est cette fois consommé entre Michèle Vitrac-pouzoulet (PS) et Isabelle Amaglio-térisse (PRG). Ce jeudi 16 novembre, en conseil municipal, les deux visages féminins de la gauche sartrouvilloise feront bande à part.
Élue sur la liste d’opposition « Sartrouville Notre Ville » menée par Michèle Vitrac-pouzoulet aux dernières élections municipales de 2014 (18,68 % des voix ; 4 élus), Isabelle Amaglio-térisse a décidé de tracer son propre sillon. Ainsi est né, courant octobre, « Sartrouville Notre Avenir ». La haute fonctionnaire de Bercy a emmené avec elle l’écologiste Romain Chiaradia. MVP, elle, pourra toujours compter sur le soutien discret de Michel Micmacher.
Cette rupture n’est pas vraiment une surprise. Depuis plusieurs mois, la guerre des roses est en fait déclarée. La volonté d’émancipation d’amagliotérisse était trop forte. On se souvient de l’accord de dernière minute, le 20 avril entre qui a largement fait ses preuves pendant des années du temps de la ZEP, soit maintenu. Nous voulons cette fois une reconnaissance et un statut pérenne. On nous a fait des promesses orales mais ce n’est pas suffisant. On veut un engagement ferme. »
En ce sens, les parents d’élèves ont sollicité une audience auprès du directeur des services départementaux de l’éducation nationale. Ils sont toujours dans l’attente d’une réponse. « Nous avons rencontré les différents élus locaux, Pierre Fond (maire de Sartrouville) et la députée Yaël Braun-pivet, notent les parents d’élèves. Ils sont sensibles à nos arguments et reconnaissent le bien-fondé de notre demande. Nous refusons la perspective de classes surchargées et de voir les conditions de travail des élèves et des enseignants détériorées. Nous voulons pouvoir compter sur la stabilité de nos équipes d’enseignants. Nous voulons conserver les moyens supplémentaires garantissant ainsi les moyens pédagogiques pour nos enfants. »
Fin de la convention à la rentrée 2018 La rupture était inévitable Chaîne humaine autour du groupe scolaire
Voilà pourquoi, à l’appel de l’organisation des parents d’élèves, une action est programmée ce vendredi 17 novembre entre 8 h 15 et 8 h 45 pour faire enfin réagir les décisionnaires sur ce dossier. Cette mobilisation prendra la forme d’une chaîne humaine tout autour du groupe scolaire. Les enseignants, les directions des écoles (deux élémentaires et une maternelle soit près de 800 élèves) et les organisations syndicales s’associeront au mouvement. « Ce n’est qu’une première action car si nous devions ne pas être entendus, nous avons encore plein d’idées pour défendre l’avenir de nos enfants », préviennent déjà les parents d’élèves indépendants.