Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Elles demandent une meilleure prise en charge du handicap
Elever un enfant handicapé relève du parcours du combattant. Confrontées à ces difficultés au quotidien, six mamans de la région parisienne ont décidé d’agir en créant en janvier dernier le collectif Handi-actif France.
S’appuyant sur plusieurs dizaines d’associations d’enfants handicapés dans tout l’hexagone et une charte signée par 1 600 familles, la structure - le collectif Handi-actif France - demande une meilleure prise en charge du handicap en France. « Le chantier est titanesque dans tous les domaines, déplore la Plaisiroise Isabelle Olivier, cofondatrice du collectif et dont la fille, Anaïs, 7 ans, est atteinte d’un handicap moteur. En France, il y a une méconnaissance des problématiques. »
Plusieurs domaines : scolarité, santé, matériel…
Le groupe de mamans souhaite des améliorations dans cinq domaines prioritaires : la scolarité, la santé, le matériel médical, les allocations et les aidants familiaux.
L’exemple des soins à l’étranger est particulièrement frappant. Face au manque de moyens et de thérapies en France, près de 1 000 familles font pratiquer à leurs enfants des méthodes de rééducation développées dans d’autres pays (Espagne, Danemark, Pologne, Etats-unis…). Scolarisée dans un centre spécialisé à Vaucresson (Hauts-de-seine), Anaïs suit ainsi régulièrement des stages intensifs de rééducation en Espagne lors des vacances scolaires. « C’est la neuvième fois qu’on va en Espagne, précise sa maman. Avec ces ateliers, Anaïs a fait beaucoup de progrès. Elle arrive à faire 100 pas toute seule, elle a progressé au niveau de la parole. »
Le collectif dénonce également le coût « exorbitant » du matériel médical pour leurs enfants et « les abus des fabricants qui nous prennent pour des vaches à lait ». « Tout est multiplié par dix (avec un enfant handicapé), s’insurge Isabelle Olivier. Un siège auto, c’est plus de 2 000 euros, la moindre option, c’est 200 euros. La synthèse vocale d’anaïs a coûté 9 500 euros. Et il n’y a Héritier de ces mesures, le service de la protection (SDLP) a été créé le 2 octobre 2013. Il est issu de la fusion du service de protection des hautes personnalités (SPHP), du service de sécurité du ministère de l’intérieur (SSMI) et du service central automobile (SCA). Le SDLP emploie 1 260 policiers. Son siège est à Paris. Il a plusieurs implantations en Ile-de-france au titre de la sûreté et deux antennes au titre de la protection des personnalités (Strasbourg et Corse). jusqu’à l’extraire du lieu et la placer en lieu sûr. Nos stages de tir sont poussés. On tire près de 200 cartouches par séance. On travaille en théorie une semaine sur deux. Lors des semaines rouges on peut multiplier les opérations 24h/24. »
Ce métier extraordinaire, Pierre-françois va le poursuivre dans tous les pays d’afrique, en Chine également. A Haïti, il entre aussi au service de coopération technique de la police, sous l’égide de L’ONU. « J’ai pris l’hélicoptère, suis monté sur un bateau de guerre. » Au fil des pages, le major de police dévoile son quotidien : il veille sur la sécurité du président haïtien René Préval, des journalistes de Charlie Hebdo avant et après les attentats de Paris du 7 janvier 2015. Il a protégé le dessinateur Luz, Charb avant l’attaque tragique et inattendue qui le laissera sans voix alors qu’il se trouve en mission chez Maryam eu aucun remboursement de la Sécurité sociale. Un transat de bain coûte 500 euros en Angleterre et 1 200 euros en France. »
En septembre, Handi-actif France a été reçu par le cabinet de la secrétaire d’etat en charge du handicap, Sophie Cluzel. Un premier pas. « Emmanuel Macron a l’air de vouloir faire quelque chose dans le temps. »
Dans les Yvelines, Handiactif France peut notamment compter sur le soutien de Florence Granjus, députée (LREM) de la 12e circonscription (Plaisir/ Poissy). « Elle essaie de sensibiliser d’autres députés sur le handicap. Mais ce n’est pas un sujet porteur de voix… », regrette Isabelle.
Reçues par le cabinet de la secrétaire d’etat
Radjavi, la présidente du Conseil de la résistance iranienne.
Il raconte encore la Cop21 ainsi que l’euro de football en juillet 2016… son sauvetage avec l’urgentiste Patrick Pelloux d’une femme prénommée Tatiana qui menaçait de se jeter dans le vide.
Pierre-françois Degand nous propose un superbe livre-témoignage illustré par Hédi Benyounes à partir des archives personnelles de l’auteur. A travers ces 117 pages, il réussit encore sa mission : susciter des vocations