Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
À la croisée des chemins
Où en est-on, un an après la création de l’association de sauvegarde du centre d’entraînement et de l’hippodrome ?
À bien des égards, et pour reprendre une analogie chère au monde hippique, la chevauchée que mènent les défenseurs du centre d’entraînement et de l’hippodrome de Maisons-laffitte depuis le mois d’octobre 2016 ressemble fort au mythique Grand National de Liverpool, couru à Aintree depuis 1839, le steeple-chase le plus insensé que l’esprit humain ait jamais imaginé.
Si l’on devait oser une dernière comparaison avec la course britannique XXXL, on se demanderait où, aujourd’hui, les acteurs mansonniens du dossier se trouvent sur le parcours et, surtout, face à quel obstacle ? Encore dans les boîtes de départ, face à l’un des 30 obstacles ou dans les dernières encablures des 7 242 m, cravache au vent et mors aux dents ? Nous dirions à la croisée des chemins.
En un an, une chose est sûre, le terrain parcouru a été immense. Si le dossier reste localement piloté par la municipalité, le lobbying, la ténacité et le bouillonnement intellectuel de l’association Sauvons Maisonslaffitte (ASML) depuis sa création ont fait bouger les lignes. La mobilisation de L’ASML, qui compte aujourd’hui 800 membres (famille des courses, cavaliers de sport et habitants) et quelque 2 300 foyers mansonniens sympathisants, n’est pas étrangère aux avancées significatives opérées depuis douze mois.
Cette année intense a été retracée le 16 novembre dernier lors d’une réunion publique organisée au foyer Freddy-leroux. Visite d’édouard de Rothschild (président de France-galop) en novembre 2016, organisation d’une soirée le 31 mars à l’hippodrome autour de l’innovation et du cheval et, enfin, mandat donné en avril à Patrick Fellous (ancien président du syndicat des propriétaires d’île-de-france/ Normandie et membre du comité France-galop) pour travailler sur la relance du site. Voilà ici quelques marqueurs clés.
Face aux rumeurs qui annoncent régulièrement la disparition ou la fermeture partielle du site par France-galop sur l’autel des économies, L’ASML se positionne depuis plusieurs mois comme un agitateur d’idées, quitte à irriter Jacques Myard, qui a longtemps porté seul l’étendard de la résistance.
Dans ce dossier, ni l’un ni l’autre ne tiennent pourtant les rênes. Le pouvoir de décision, on le sait, est entre les mains de France-galop. Et s’il y a bien un point sur lequel s’accordent la municipalité et l’association présidée par Jean-paul Gallorini, c’est sur l’urgente nécessité de clarté de la part de la société tutélaire du galop français. Sans engagement ferme de Francegalop garantissant l’avenir pérenne du site hippique, rien ne sera possible.
Sans vision à long terme, aucun investisseur n’étudiera avec intérêt le projet d’installation d’activités économiques dans les 2 000 m2 de locaux vacants à l’hippodrome. Sans une perspective d’avenir dégagé, peu d’entraîneurs s’aventureront à emménager dans les écuries aujourd’hui désertées. Le château servira de décor à un escape game pour toute la famille, ce samedi 25 novembre (14 heures-17 heures). Tarifs : 7,50 euros (- de 18 ans) et 11,50 euros. Informations et réservations : 01 39 62 01 49 ; www.chateau-maisons.fr ; www.maisonslaffitte.fr.
Jean-luc Riva, l’ancien régisseur de L’AS du Parc, et Christian Prouteau, le patron historique du GIGN, seront ce samedi 25 novembre (à partir de 10 h 30) à la Maison de la presse pour une séance de dédicaces de Nous étions les premiers, le livre consacré aux pionniers de l’unité d’élite de la gendarmerie qu’ils ont coécrit.
L’association a fait bouger les lignes France-galop doit maintenant donner des assurances
La 10e édition du Salon des arts, qui s’est ouverte le 19 novembre, se poursuit jusqu’au 10 décembre au centre Montesquieu. Du mardi au dimanche (14 heures-18 heures). Entrée libre. Toutes les informations : www.maisonslaffitte.fr.
Le Photo-club USML a lancé son concours ouvert à tous les photographes amateurs et aux photo-clubs, dans le cadre de la 9e Biennale de photographie (10 au 18 mars 2018 à l’ancienne église). Les deux thèmes de cette nouvelle édition sont : « Ombre et Lumière » et « Osez le flou dynamique ». Les 50 meilleurs clichés seront présentés à la Biennale. Date limite de participation : 17 décembre 2017 à minuit. Règlement du concours : www.photomaisonslaffitte.fr. Contact : pcml.photoclub@gmail.com. Le centre Brassens accueillera un marché de Noël les 2 et 3 décembre (11 heures-18 heures). Ateliers pour les enfants entre 14 et 17 heures.
La bibliothèque Émile-littré accueillera une exposition intitulée Au pays des ours entre le 9 décembre et le 6 janvier. Les différentes espèces, leurs modes de vie, leur place dans la littérature à travers le monde, l’art et l’imaginaire collectif : l’ours sera l’objet de toutes les attentions.
L’association Les Amis de l’art Lyrique de Maisons-laffitte et du Mesnil-le-roi (Artelyria) jouera Carmen, de Georges Bizet, au centre culturel Georges-brassens le samedi 9 décembre (20 heures) et le dimanche 10 décembre (16 h 30). Tarifs : 10 et 15 euros. Réservation : 06 65 50 08 97 ; 06 89 21 03 64.