Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Léo-lagrange : une rénovation doublée d’un hommage Sensibiliser les écoles au développement durable
La ville de Poissy a inauguré le samedi 18 novembre le nouveau revêtement du terrain synthétique Salifo-gagigo du stade Léo-lagrange. Les travaux ont duré environ un mois et le montant de l’investissement s’élève à 345 785 €. La Ville a pu compter sur des subventions de la Région (43 223 €), du Département (150 000 €) et du Centre national pour le développement du sport (57 631 €).
Cette inauguration était l’occasion de rendre un nouvel hommage à Salifo Gagigo, ancien joueur de L’AS Poissy, décédé à 23 ans seulement, victime d’un arrêt cardiaque lors d’un entraînement le 27 avril 2004. «À l’époque, j’étais président de L’AS Poissy et je tenais à commémorer cet événement malheureux, se souvient le maire Karl Olive. Salifo souriait tout le temps et transmettait sa joie de vivre. Jeune homme réservé, il s’épanouissait dès qu’il foulait la pelouse d’un terrain de foot. J’ai tenu à rénover ce terrain car sur cette pelouse synthétique flambant neuve, chaque pas, chaque course, chaque tir d’un footballeur est un hommage à Salifo. »
L’émotion de la famille de Salifo Gagigo
La plaque en hommage à Salifo Gagigo a été dévoilée par ses parents, très émus lors de la cérémonie. Sa soeur Aïssatou a ensuite prononcé un discours pour remercier la mairie. « Chaque fois que l’on passe devant cette plaque, c’est un honneur pour notre famille. Je tiens à remercier tout le monde du fond du coeur. Salifo était un garçon dynamique qui aimait le football. Pratiquer ce sport était un rêve pour lui mais il n’a pas pu le continuer. Grâce à ce joli cadeau de la ville de Poissy, il va pouvoir continuer à vivre à travers ce terrain. »
Autre façon de lui rendre hommage, L’AS Poissy a ensuite décroché un match nul prometteur (1-1) contre Drancy, une des meilleures équipes du championnat de Nationale 2.
L’association Triel Environnement organisait le lundi 13 novembre à la salle Grelbin une réunion de lancement du programme Éco-école à laquelle les chefs d’établissements, parents et élèves de la commune étaient conviés.
Né au Danemark en 1994, le concept Éco-école s’est déve- loppé en France depuis 2005 et environ 2 200 établissements scolaires bénéficient de ce label en 2017.
« Le but, c’est de sensibiliser les enfants à l’écologie et au développement durable, explique Françoise Mezzadri, la présidente de Triel Environnement. Nous voulons ancrer le message de l’écologie dans toutes les têtes. Un établissement qui possède ce label est mobilisé toute l’année sur une thématique de développement durable : l’eau, les déchets, la biodiversité, la nourriture… Il peut y avoir des interventions d’associations, des visites, des actions (ex : nettoyage des Bords de Seine). L’adhésion à Éco-école est gratuite. À Verneuil, ce système est très bien organisé. Je sais qu’à Triel des chefs d’établissements sont intéressés par ce processus. »
Sept étapes
Pour devenir une éco-école, un éco-collège ou un éco-lycée, sept étapes sont à respecter : former un comité de suivi, réaliser un diagnostic, concevoir un plan d’actions, contrôler et évaluer la réalisation du plan d’actions, établir des liens avec le programme scolaire, impliquer l’école et la communauté dans le programme, créer l’éco-code.
Dans le nord des Yvelines, c’est l’association Ecolonia, basée à Vernouillet, qui est le relais local du dispositif auprès de l’office français de la fondation pour l’éducation à l’environnement en Europe. « Nous avons tout à apprendre de cette association qui réalise un travail magnifique », conclut Françoise Mezzadri.