Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

La Ville met l’accent sur la sécurité

La Ville, qui veut mettre l’accent sur la sécurité, vient d’embaucher un nouveau chef pour sa police. Elle compte également sur le développem­ent du dispositif « Voisins vigilants ».

- S.R.

« La sécurité est notre première préoccupat­ion, d’autant que la police est de plus en plus sollicitée pour des missions d’ordre national. Nous devons nous « muscler » dans ce domaine. » Le maire de la commune, Jean-françois Bel, vient d’embaucher un nouveau chef pour diriger sa police ainsi qu’un agent supplément­aire. « Nous avons deux policiers en plus qui disposent d’un nouveau véhicule. Six agents sont ainsi opérationn­els sur la commune. Nous avons décidé de réduire la voilure sur le plan budgétaire dans plusieurs domaines, sauf celui de la sécurité. » Autre « action majeure » rendant la ville plus sûre, le développem­ent du réseau de caméras de vidéosurve­illance. « L’installati­on de caméras est subvention­née par la Région (à hauteur de 30 %) et par l’etat. Nous tablons sur une quarantain­e de caméras à l’été 2018. Elles vont être réparties entre la plaine maraîchère et la partie urbaine de la ville. Les dépôts sauvages dans la plaine font partie de la délinquanc­e urbaine. Des caméras vont être disposées sur les grands axes, en accord avec la police, notamment aux entrées et aux sorties de la commune. »

Succès des « Voisins vigilants »

Jean-françois Bel compte aussi sur le dispositif « Voisins vigilants » afin d’améliorer la sécurité sur le territoire montessonn­ais. « Nous sommes la ville la plus en pointe à ce sujet avec 26 centres dédiés. Nous sommes en train de couvrir la totalité de la commune. » Plus de mille Montessonn­ais ont choisi de faire partie de ce réseau. La Ville a délimité différente­s zones. « Les habitants sont en lien les uns avec les autres. Dès qu’une alerte est envoyée par l’un d’entre eux, les autres sont prévenus sur leur téléphone », explique Huguette Fouché, maire adjointe. Pour Jean-françois Bel, « il ne s’agit pas de fabriquer des cow-boys mais des « Voisins bienveilla­nts » ». « Nous envoyons un travailleu­r social si un voisin remarque qu’une personne n’a pas ouvert ses volets. C’est aussi un réseau d’entraide. Les habitants apprennent à mieux se connaître et cela a pour conséquenc­e positive un « mieux-vivre ». »

Les Rabaux en pointe

Les riverains du quartier des Rabaux ont été les premiers, en 2014, à se positionne­r en faveur de ce dispositif. « La police demande leur identité aux personnes suspectes repérées dans les quartiers. Les Montessonn­ais domiciliés le long du chemin de halage sont les plus intéressés par ce système. On obtient en général une baisse de 20 à 40 % de la délinquanc­e grâce aux « Voisins vigilants ». Nous allons bientôt passer une convention avec la police nationale à ce sujet. »

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Depuis 2014, plus de mille Montessonn­ais se sont inscrits au dispositif des « Voisins vigilants ».

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