Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Les citoyens invités à débattre sur le plan local d’urbanisme intercommunal
Deux ateliers citoyens sur le plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI) étaient organisés la semaine dernière à la Maison des insectes de Carrières-sous-poissy.
Le jeudi 30 novembre, une quarantaine de personnes a participé au dernier atelier sur le plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI) organisé par la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise. Auparavant, six autres ateliers avaient déjà eu lieu à Aubergenville, Meulan, Lainville et Magnanville à trois reprises.
« Notre but est que la population s’approprie cette démarche de PLUI, explique Suzanne Jaunet, septième viceprésidente de GPS & O déléguée à l’urbanisme. On essaie d’avoir une démarche globale compréhensible par tout le monde. En général, les participants sont très constructifs. Une réunion publique de restitution sera organisée en janvier. »
Pour cet ultime atelier, trois thèmes étaient à l’ordre du jour : paysage, attractivité du territoire, mobilité et urbanisme. Les participants, répartis en six tables, avaient au total une heure et demi pour échanger et faire des propositions.
Inquiétudes des habitants
Intéressée par tout ce qui touche à l’urbanisme du territoire et le transfert des compétences, Pauline, une Achéroise de 24 ans, n’a pas masqué ses inquiétudes : « J’ai peur que les habitants et les élus perdent la main sur les questions de permis de construire et d’aménagement du territoire. Pour moi, cela doit rester un sujet de proximité. C’est difficile de débattre sur un territoire aussi vaste. Ce qui m’importe, c’est la cohérence de l’ensemble. Je ne veux pas que les plus grosses villes mangent les plus petites. »
Conseillère municipale d’opposition à Orgeval, Hélène Boisverd craint, de son côté, que l’urbanisation galopante change l’esprit de certains villages. « Pour prendre l’exemple d’orgeval, je veux que l’on préserve ce qui a été mis en place par le Schéma directeur de la région Île-defrance (SDRIF). L’urbanisation prévue sur certains secteurs fait un peu peur, nos rues ne sont pas faites pour ça. Et puis, on aurait du mal par la suite à gérer les problèmes de circulation. Je veux que la nature soit préservée et il faut donc éviter que la zone économique monte sur les coteaux. »
Présidente de l’association Conflans cadre de vie et environnement, Martine Lebard, veut quant à elle, empêcher la bétonisation