Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
La Ville veut se mettre à l’abri des « cyber-risques »
Les élus ont décidé d’adhérer à un groupement de commandes afin de se mettre à l’abri des « cyber-risques » pendant une période triennale, de 2018 à 2021.
Après la ville du Vésinet, c’est à celle de Chambourcy de se prémunir des « cyberrisques ». Bernard Ferru, maire adjoint à l’informatique, a présenté la proposition du Centre Interdépartemental de Gestion (CIG) de la Grande couronne de constituer un groupement de commandes pour les assurances « cyber-risques ». Ces « cyberrisques » résultent d’attaques des systèmes informatiques. Ils peuvent se matérialiser par le vol ou la destruction de données ou prendre la forme du piratage d’un site officiel. Des messages, « sans lien avec l’autorité publique », peuvent être diffusés et « atteindre ainsi l’image des institutions ».
Afin d’accompagner les collectivités dans la prise en charge de ce nouveau risque, le CIG leur propose de participer à un groupement de commandes pour une période de trois ans.
Tarifs préférentiels
L’objectif est de mutualiser les coûts tout en « apportant une expertise sur un domaine très technique ». Ce rapprochement avec d’autres communes permet « de conduire efficacement les négociations avec les opérateurs, alors que les profils de risques et le niveau de maturité des systèmes de sécurité informatique peuvent être différents ». Le groupement de commandes possède l’avantage d’éviter aux communes de lancer une consultation individuelle. Il permet également aux Villes d’obtenir des tarifs préférentiels. « Cette démarche s’inscrit dans une logique de simplification administrative et d’économie financière »,
a précisé Bernard Ferru. Une convention constitutive de ce groupement de commandes est établie avec le CIG Grande Couronne comme coordinateur.
Frais de procédure
Selon la convention, les membres du groupement habilitent le coordonnateur à signer et à notifier le marché au nom de l’ensemble des membres constituant le groupement. La commission d’appel d’offres compétente est à ce titre celle du coordonnateur du groupement de commandes. La mission du CIG comme coordonnateur ne donne pas lieu à une rémunération, cependant les frais de procédure de mise en concurrence et les autres frais occasionnés pour le fonctionnement du groupement font l’objet d’une « refacturation » aux Villes selon leur nombre d’habitants. Enfin, la convention prévoit que chaque membre dispose d’un droit de retrait à l’issue d’une période d’un an.