Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Fermé quinze jours pour la coupe d’une centaine d’arbres

- T.R. Rens. : www.onf.fr/enforet/ saint-germain

En janvier prochain, les bûcherons de l’office national des forêts interviend­ront pour réaliser des « coupes de sécurisati­on » (une centaine d’arbres) dans le parc de la Charmille fréquenté par les Pisciacais. Le parc restera fermé quinze jours au public.

L’office national des forêts (ONF) annonce qu’il va procéder à des coupes sanitaires d’arbres dans le parc de la Charmille. Pour rappel, ce parc public est situé sur une parcelle (numéro 170) de la forêt domaniale de Saintgerma­in-en-laye et, à ce titre, L’ONF est compétent pour gérer la partie arboricole.

La période d’interventi­on, sous réserve des conditions météorolog­iques, débutera à « la mi-janvier, pour une durée de quinze jours maximum », fait-on savoir à L’ONF.

500 m3 d’arbres à couper

Pendant ces quinze jours, le parc restera fermé au public. « Au départ, il était prévu de fermer partiellem­ent le parc pour en laisser une partie ouverte aux usagers, mais cette solution a été écartée car cela rallongeai­t le temps d’interventi­on. »

L’opération concernera­it une centaine d’arbres dits « dépérissan­ts » et « vieillissa­nts » qui « présentent un danger pour les usagers ». Le but est donc officielle­ment de sécuriser le parc ainsi que la route Vieille de Poissy. Le volume d’arbres à couper est évalué à 500 m3 sur une surface de 9,55 ha - le parc de la Charmille s’étalant sur une surface globale de 16 ha.

Les essences présentes dans le parc de la Charmille sont celles que l’on retrouve dans le reste de la forêt domaniale de Saint-germain-en-laye : à savoir principale­ment des chênes, des charmes, des hêtres et quelques érables. « Aujourd’hui, la forêt souffre de dépérissem­ent du chêne et du hêtre », souligne-t-on à L’ONF. Cela nous a conduits à modifier le document d’aménagemen­t. » Les arbres qui seront bois. « Généraleme­nt l’ensemble de ces opérations se compte en mois, ici, il n’est pas question de dépasser la durée maximale de deux semaines. »

Du bruit et des ornières

Le bois découpé restera à terre dans la parcelle, il sera stocké en bordure de chemin avant d’être transporté. Selon leur qualité, les arbres découpés seront utilisés pour la trituratio­n (fabricatio­n de panneaux de particules), comme bois de chauffage, bois d’industrie ou bois d’oeuvre (sciages, charpentes, etc.).

L’ONF prévient les riverains du parc que les engins forestiers « vont entraîner du bruit et générer des ornières et des chemins moins confortabl­es ».

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