Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Écopôle : un nouvel élan en 2018
La Fabrique 21 date de 2012. Six ans après, le projet d’écopôle à Carrières-sous-poissy va poursuivre son développement sur une vingtaine d’hectares en direction de Triel-sur-seine.
À l’occasion du salon de l’immobilier d’entreprise (Simi) qui s’est déroulé en décembre à Paris, l’établissement public d’aménagement du Mantois Seine aval (Epamsa) a fait le point sur le projet d’écopôle à Carrières-sous-poissy, le long de la RD190, en direction de Trielsur-seine.
« La Fabrique 21, qui accueille une dizaine d’ateliers de 3 000 m2 pour des PME spécialisées dans l’écoconstruction, existe depuis 2012, commente Xavier Hémeury, directeur général de l’epamsa. En 2018, un autre hôtel d’entreprises de 7 000 à 10 000 m2 va voir le jour. Aujourd’hui, d’importants travaux d’aménagement (9 millions d’€) sont en cours au niveau de l’avenue Vanderbilt pour désenclaver le quartier, améliorer les transports en commun et permettre l’accès à de nouveaux espaces qui seront développés. » À terme, l’écopôle s’étendra sur une cinquantaine d’hectares. « Cela devrait représenter 2 500 emplois dans l’écoconstruction. »
Selon le directeur général : « L’idée est de créer une dynamique locale en lien avec le port de Triel et la production de miscanthus aux débouchés industriels. L’écoconstruction est une tendance qui se développe du fait de la volonté d’améliorer l’isolation thermique des bâtiments ou au regard de la question du recyclage des matériaux de déconstruction. »
« Nous sommes obligés de dépolluer »
L’avenue Vanderbilt une fois transformée desservira une vingtaine d’hectares qui vont être « commercialisés en 2018, 2019 et 2020 ».
« Le sud de la zone sera moins dense que le nord. Il faudra également mettre en valeur le Château éphémère. »
Selon l’epamsa, la première vingtaine d’hectares correspond aux carrières dont les concessions d’exploitation se terminent prochainement. « Une autre phase suivra mais à plus long terme (au moins dix ans). »
Autant de terrains qui devront être dépollués. « Ils ont servi pour de l’épandage et des dépôts sauvages. Sans parler des problèmes d’amiante. Nous sommes obligés de dépolluer. »
Les futures constructions de l’écopôle seront exemplaires en termes de développement durable. « C’est aussi pourquoi on parle de quartier d’activité et non pas de zone d’activité. » Un nouveau parc sera même aménagé au nord de l’écopôle, le long de la Seine.
Les entreprises sollicitées pour venir s’installer au sein de l’écopôle sont, pour 75 % d’entre elles, déjà installées dans les Yvelines ou à proximité. « En participant au Simi, on espère aller au-delà des frontières locales. L’objectif est de montrer que le territoire de la boucle de Chanteloup est attractif, d’autant plus avec l’arrivée d’eole. »
2 500 emplois