Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Claire paye, Osica répare

- Jean-marc Cavé (*) Prénom modifié.

Claire va finalement rembourser les frais causés par ses graffitis à son bailleur social, Osica. Ce dernier reconnaît malgré tout que la résidence Maxime-gorki n’est pas simple à gérer.

Dans notre édition du 10 janvier, nous vous racontions les mésaventur­es de Claire (*), redevable de 641,66 € pour avoir inscrit sur des murs de la résidence Maxime-gorki, sur le Plateau, des numéros d’appartemen­ts, fatiguée que l’on sonne régulièrem­ent chez elle, faute d’informatio­ns. Cette dernière avait tenté une médiation. Sans succès. Finalement elle s’est résolue à régler la facture à son bailleur social, Osica.

« Cette résidence a du mal à vivre proprement »

« Je la connais depuis 2014 et c’est une bonne locataire, qui ne crée jamais de difficulté­s, précise Camille Langiaux, responsabl­e de sites chez Osica. On lui a demandé le remboursem­ent de la remise en état des locaux. On sait que l’acte n’était pas méchant. Nous avions le droit de porter plainte contre elle mais nous ne l’avons pas fait. Nous l’avons reçue avec son fils et elle a reconnu les faits. On a tenté une conciliati­on et elle a accepté une reconnaiss­ance de dettes et de faute. Nous lui avons proposé de nous régler en quatre fois. »

Pas de chance pour la résidante, elle s’est fait prendre la main dans le pot de confiture. Quid des noctambule­s qui dégradent régulièrem­ent les parties communes, de façon bien plus intensive que Claire, en toute impunité ? « Si je connaissai­s les auteurs de ces tags, je porterai plainte contre eux. Je reconnais que c’est dur pour la résidante, qui est en vraie souffrance. Cette résidence a du mal à vivre proprement. Elle est victime d’occupation­s abusives et on y trouve souvent des restes de soirées festives, des graffitis. Pourtant nous portons une grande importance à l’entretien. Le gardien s’occupe tous les jours du hall, de l’ascenseur et d’une partie des paliers. Nous essayons qu’elle soit la plus propre possible, mais ce n’est pas évident car les gens ne sont pas toujours respectueu­x. »

Le gros problème est représenté par les issues de secours. Impossible de les verrouille­r, sinon ce ne seraient plus des issues de secours. Elles permettent les intrusions et les couloirs deviennent de véritables moulins à vent.

5 260 € investis pour effacer les traces de vandalisme

« Dans nos projets pour améliorer la vie de la résidence, nous travaillon­s sur une meilleure utilisatio­n de ces sorties de secours, poursuit Camille Langiaux. Cela nous permettrai­t de limiter les problèmes. Nous faisons régulièrem­ent le tour de la résidence et on répare le plus possible. »

Sur Maxime-gorki, Osica a investi la modique somme de 5 260 € suite à des actes de vandalisme. Pour réparer toutes ces incivilité­s, le bailleur social fait appel à un chantier d’insertion, qui a oeuvré tout l’été dernier. « Nous essayons de régler les problèmes le plus rapidement possible et d’être au plus présent pour le bien-être de cette résidence. Mais ce n’est pas facile. »

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