Frédérique Bourriaud, à fond dans ses baskets

Elle a entamé sa sixième année au GH Bouaye et elle se sent bien dans ses baskets. C’est à l’âge de 6 ans que Frédérique Bourriaud, signe sa première licence au club des Fréchets à Saint-Nazaire, ville où elle est née. « Pendant deux ans, j’ai vécu au pôle espoir au Creps à La Chapelle sur Erdre et en parallèle, je jouais à Rezé en minime nation puis, en U15 France. »

Déjà douée avec la balle orange pour son âge, la jeune nazairienne entre au centre de formation du Nantes Rezé Basket où, elle y reste quatre années. « Avec le NRB, j’ai été deux fois championne de France avec l’équipe Espoir. Je jouais avec Amandine (Michaud) et Maëlys (Manca). Nous étions au centre de formation et ça fait parti des bons moments dans ma carrière ». Elle en a rêvé de devenir professionnelle dans le basket mais, « en grandissant, il y a les études qui rentrent en jeu. Il y a aussi la famille, les amis et je ne me voyais pas faire que ça dans ma vie » .

A 18 ans, elle prend son envol et atterri au GH Bouaye. « Je cherchais un club après le centre de formation du NRB et je connaissais Léonie ( Morel) et Maëlys ( Manca) qui jouaient à Bouaye, c’est comme ça que je suis arrivée ici. » De ses études, la joueuse boscéenne au poste 4, obtient un BTS de comptabilité gestion et exerce le métier d’aide comptable à Saint-Nazaire où elle vit.

Frédérique a le basket dans le sang car, pour faire la route Saint- Nazaire – Bouaye, trois à quatre fois la semaine sans compensation, il faut y avoir de la passion. Tel est le conseil que la joueuse boscéenne prodiguerait à un jeune.

« Frédérique a beaucoup de qualité dans le basket, souligne le coach Anthony Loyen. Elle a une grosse intelligence dans le jeu, mais elle peut apporter beaucoup plus encore même, si c’est déjà bien ce qu’elle fait. C’est une fille qui vient de Saint-Nazaire et qui fait beaucoup d’efforts pour s’entraîner. Elle est très importante dans la vie de groupe. Elle a des qualités humaines et une super mentalité. Elle fait un bon début de saison, mais je pense qu’elle peut encore faire mieux. »