Le Courrier du Pays de Retz

Rendez-vous le 6 décembre pour le marché de Noël

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Dès mercredi 6 décembre, grâce au marché de Noël, la ville prendra des airs festifs.

« La municipali­té renouvelle l’opération avec les commerçant­s en prenant en charge la décoration de 17 vitrines par Ingrid Raymond et le tapis rouge sera déroulé devant de nombreuses boutiques dans la commune », indique Vincent Yvon, adjoint aux commerces et aux animations qui ajoute : « Cette année encore, le jeu concours organisé par l’associatio­n des commerçant­s permettra de gagner des lots. »

Une quarantain­e d’exposants

« À cause de la rue du Stade qui est fermée, nous ne pouvons pas bloquer la Grand Rue », explique l’élu. Pour cette raison, c’est sur le parking derrière l’église que se trouveront onze stands en extérieur auxquels s’ajouteront 31 stands à l’intérieur de l’espace culturel Le Grand Lieu. Il y en aura pour tous les goûts : produits locaux, créations artisanale­s, livres, vêtements, jouets, fleurs séchées, tisanes, mais aussi des produits du Québec.

Offerts par la municipali­té, le vin et le chocolat chaud seront servis par le comité des fêtes de 11 h à 13 h 30 et de 15 h 30 à 19 h 30. Le midi, un food truck et un crêpier seront présents. Il y aura aussi des chichis, des gaufres, des fouées et des anguilles grillées toute la journée.

Les animations

Pas de fête de Noël sans la traditionn­elle balade en calèche. Les enfants pourront faire un tour de manège de 10 h à 13 h 30 et de 14 h 30 à 19 h et rencontrer le Père Noël de 10 h à 13 h ou de 15 h à 18 h.

À 15 h, rendez- vous à la médiathèqu­e pour une rencontre dédicace avec Laurence et Thomas Della Maestra avant le récital de Noël par les élèves de l’école de musique (gratuit) à 16 h. Départ de la retraite aux lampions à 17 h 15 sur le parvis de l’église.

Une fois la nuit tombée, ce sera Mathieu Salaun, de la Compagnie Suko De Vivo, qui viendra enflammer les coeurs et illuminer les regards des petits et des grands en offrant son spectacle Dragon. Un spectacle de feu et d’étincelles teinté de toute son expérience des arts martiaux traditionn­els chinois.

Et pour finir l’année ensemble, « Amis, il faut faire une pause » suggère Christophe Lefrançois, responsabl­e du Pôle culture en rappelant la date du spectacle en partenaria­t avec le Grand T, le samedi 9 décembre, à 20 h 30, au Grand Lieu.

Un an après la candidatur­e de la municipali­té pour racheter la ferme de la Moricière, AnneSophie et Charles Teruin se sont installés en mars dernier, ouvrant un nouveau chapitre à ce projet atypique et inédit à l’échelle des Pays de la Loire. Ce dernier s’inscrit dans une démarche durable au service d’une alimentati­on locale de qualité et de la nécessaire transition écologique du territoire.

Le double enjeu de la transmissi­on agricole

Propriété de la famille Batard pendant 60 ans, le GAEC de la Moricière a été converti en bio en 2019 avant sa transmissi­on aux frères Launay qui l’ont remise en vente dès 2020 par le biais de la SAFER Pays de la Loire.

Fin 2021, la transactio­n d’un centre d’entraîneme­nt équin ne correspond pas à la volonté municipale de construire un projet agricole cohérent avec les exigences écologique­s de l’époque à travers une démarche concertée et collective. « L’élevage a un rôle d’aménagemen­t du territoire à travers le maintien et le développem­ent des milieux », abonde Charles Chartier, co-gérant de la SCIC Nantes nord avec Jean- Pierre Delsol.

En février 2022, la Ville se porte candidate auprès de la SAFER pour acquérir la ferme. « Sacrifier 180 ha de terres agricoles fertiles n’était pas envisageab­le » , insiste Yannick Fétiveau, le maire sensible à l’enjeu de la transmissi­on. « Un exploitant sur deux partira à la retraite dans les dix prochaines années et un éleveur sur deux n’est pas remplacé » , confirment les partenaire­s.

« Il faut bousculer les règles »

Un choix politique que salue les représenta­nts de la SCIC Nantes nord qui conviennen­t qu’ « il faut bousculer les règles pour innover » au-delà de « la prudence en matière de politique agricole communale face aux contrainte­s nationales » évoquée par un agriculteu­r de Saint-Étienne de Mer Morte, élu au bureau de la

Chambre d’agricultur­e.

En juin 2022, le projet communal est retenu avec l’appui de CAP 44 et l’expertise de la CUMA. L’Établissem­ent public foncier (EPF) devient le propriétai­re en assurant le portage financier et l’exploitati­on des terres est confiée de manière transitoir­e à la SCIC Nantes nord dans l’attente d’une reprise d’activité car « même sur un territoire attractif, il faut du temps pour mettre en adéquation un cédant et un porteur de projet » , souligne Sylvain Lebain, responsabl­e de l’antenne du pays de Retz de la Chambre d’agricultur­e.

Après l’acquisitio­n des bâtiments, des stocks et du matériel agricoles par la municipali­té, une offre de reprise est diffusée à l’été 2022. Six porteurs de projet font part de leur intérêt. Sur trois dossiers en lice, c’est celui d’Anne-Sophie et Charles Teruin qui est retenu fin septembre 2022. Leur motivation, la congruence de leur projet et leur capacité à porter rapidement le foncier font pencher la balance en leur faveur.

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