Le Courrier Vendéen

Stéphane Babarit : « Nous voulons éviter d’avoir la tête dans le guidon »

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L’Éveil Garnachois entend bien vivre une saison dans la première moitié du tableau de NF2. Les conditions s’améliorent.

Le nouveau président Stéphane Babarit n’entend pas revenir sur le passé. Plutôt tourner la page. La transition NF1-NF2 a été compliquée, cependant La Garnache Eveil va évoluer dans de meilleures conditions cette saison. Et elle a débuté chez son voisin chalandais, dans une salle Michel Vrignaud, guère garnie aux yeux des habitués, mais il n’empêche que Stéphane Babarit était satisfait : « Nous remercions la ville de Challans, le club du VCB. Nous étions au moins le double de spectateur­s qu’en fin de saison dernière. C’est bon signe. De plus, nous voulons créer un groupe de supporters. Nous tenons à une implicatio­n de l’ensemble des joueuses, des échanges entre la NF2 et nos jeunes, nos dirigeants ». Devant deux cents spectateur­s, sur la 2e période, les Bleues ont réussi leur première sur le parquet Vrignaud A. « Cette salle reste impression­nante pour nos jeunes cadettes » glisse Fodil Benabidi. La Garnache évoluera à Challans à six reprises. Soit deux fois à 20 h et quatre à 17 h en lever de rideau de la NM1.

Une trésorerie pour voir venir

L’Éveil Garnachois ne rejoindra finalement sa salle du Genêt qu’en 2018. Isolation et rénovation sont en cours. Il gagnera aussi des créneaux d’entraîneme­nt que pourrait bien piloter la troisième recrue annoncée.

« C’est une joueuse de 25 ans qui accompagne­ra les séances des jeunes. Nous ne pouvons pas avoir deux entraîneur­s à plein-temps. Valentin Garreau n’a été remplacé que partiellem­ent » poursuit le président.

La nouvelle recrue, poste 1,2 ou 3 devait arriver mercredi soir. L’Éveil Garnachois pourra ainsi compter sur six seniors : Sylva, Kanyimbo, Godefroy, Modju, Barreau et la dernière recrue, qui ne sera présentée que lors des signatures officielle­s, ainsi que des cadettes déjà en progressio­n comme Brochoire et Trassoudai­ne, sans oublier Raud, Ladeux, Menuet. « Les aides de la municipali­té garnachois­e nous ont permis de fonctionne­r avec une trésorerie qui ne nous laisse pas la tête dans le guidon. Effectivem­ent, nous devrons rendre 7000 € en 7 ans. Si nous ne pouvons pas, ils seront déduits de nos 20 000 € de subvention annuelle. L’objectif d’un maintien en NF2 est bien de terminer dans les six premiers » conclut le président.

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