Écrivain public : aider à choisir les bons termes
Ce métier est l’un des plus vieux métiers du monde. Il consiste littéralement à pratiquer l’écriture pour autrui, pour tout type de texte à caractère privé, administratif ou professionnel. Une activité qui trouve toute son utilité, en ce qui concerne l’écriture particulièrement ardue de documents d’ordre juridique : « Il faut choisir les bons termes. Car un mauvais choix de mots peut avoir de lourdes conséquences, en ce domaine », met en garde Jacques Lagéon, qui assurera des permanences d’écrivain public au Point d’Accès au Droit.
Ayant exercé le métier de notaire pendant 43 ans, il est aujourd’hui retraité : « Mais depuis 2009, je suis conciliateur de justice à Saint-Jean de Monts et Noirmoutier. Lorsque j’ai vu une annonce de la Ville qui recherchait un écrivain public, j’ai tout de suite fait acte de candidature. »
Un lundi par mois, en matinée, il aidera ceux qui ont pris rendez-vous, à rédiger leurs documents juridiques ou administratifs : « C’est du travail bénévole, mais qui me semble nécessaire de nos jours. »