Le Cycle

CLAUDE MENENI

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Pendant ce temps, les participan­ts du grand parcours, parmi lesquels on remarque Patrice Halgand, ex-profession­nel, vainqueur d’étape à Pau sur le Tour de France 2002 (devant Jérôme Pineau), poursuiven­t leur chevauchée. Avant de rejoindre l’itinéraire du petit parcours, ils étaient partis en sens inverse, pour une boucle de 70 km environ, en direction d’Annot, le village aux roches de grès dont certaines formes, comme la Dent du Diable, sont classées en site naturel. De là, ils gravissaie­nt le difficile col de la ColleSaint-Michel (de 2e catégorie), où se trouve une station de ski de fond, qui avait été franchi l’année dernière par le Tour de France lors de l’étape entre Digne et Pra-Loup. C’est le Belge Serge Pauwels qui était passé le premier au sommet. Ensuite, les cyclosport­ifs des Boucles du Verdon ont plongé sur Saint-André pour attaquer le circuit du petit parcours. Tous se sont retrouvés autour d’un bon repas pour récupérer, avec au menu des cuisses de poulet, des pâtes et d’excellents desserts. Une journée de vacances avant l’heure ! Licencié au Cyclo Club aupsois (Aups est la capitale du Haut-Var, près du lac de Sainte-Croix), Claude Meneni, 53 ans, est technicien au conseil départemen­tal du Var. Il est venu en voisin participer aux Boucles du Verdon, sa deuxième cyclo de la saison après la Provençale, organisée à Aix-en-Provence. À l’arrivée, il affichait un large sourire de contenteme­nt qui faisait plaisir à voir : 120e au classement scratch, 14e de sa catégorie (M5) en 2 h 33 min 3 s (32,54 km/h). « Je me suis mis au vélo depuis cinq ans seulement, explique-t-il. J’ai été entraîné par mon fils Antony, qui pratique le triathlon. Il a disputé, il y a quelques semaines, le triathlon du Verdon, Nature Man. L’an dernier, j’avais déjà participé aux Boucles du Verdon, mais on partait de Gréoux-les-Bains. Le lieu de départ change chaque année, entre Gréoux, Saint-André-les-Alpes et Castellane. Cette année je n’étais pas bien préparé, avec moins de 2000 km dans les jambes, d’autant que j’étais malade pour la Provençale, mais je me suis régalé. Le parcours des Boucles est vraiment magnifique, surtout le final lorsqu’on longe le lac de Castillon. Le point le plus dur pour moi ? J’ai trouvé que c’était l’ascension du col des Lèques, où j’ai souffert, mais à l’arrivée, ce n’est que du bonheur ! »

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Le col des Lèques offrait de superbes vues sur la montagne et ses roches percées.
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« Cette année, je dispute trois ou quatre cyclos. Je trouve que les Boucles du Verdon nous font découvrir un paysage fabuleux qui atteint son sommet avec le col des Lèques. » Élisabeth Petit, norvégienn­e (sans accent !), au club de Draguignan-Triathlon.
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