Il raconte le Tour sur RTL

Pau (Pyrénées-Atlantiques) – Durant le Tour de France, l’écrivain pyrénéen Christian Laborde, passionné de cyclisme, proposera chaque matin, sur la radio RTL, un vagabondage par les souvenirs en fonction des étapes.

Homme aux multiples casquettes, Christian Laborde jongle avec les mots. Sitôt achevée la campagne de promotion de son livre, « La Cause des vaches », dans lequel il dénonce l’élevage carcéral pratiqué par les fermes industrielles, l’écrivain retourne à ses premières amours. Lui, le passionné de cyclisme depuis sa plus tendre enfance (amour transmis par son père incollable sur Gaul, Coppi, Bartali, Bahamontes…) va raconter sur RTL, à 7h32 précisément, du 2 au 24 juillet, une histoire du passé du Tour de France. Un moment durant lequel il contera une anecdote en fonction de l’étape et de son profil. Il vagabondera en mettant en exergue un sprinteur, un grimpeur, une échappée au long cours, un élément du parcours, un col franchi, un maillot, une marque de vélos ou la phrase célèbre d’un coureur. Il s’attachera ainsi à faire revivre des souvenirs d’enfance aux auditeurs. « On a tous, enfoui en nous, un souvenir du Tour de France, de tel ou tel champion », insiste-t-il. Bigourdan de naissance, installé à Pau en Béarn, quand le Tour passera dans ses chères Pyrénées, Christian Laborde sur le célèbre boulevard des Pyrénées, à Pau, face aux montagnes qui alimentent son inspiration. Christian Laborde n’aura que l’embarras du choix parmi les anecdotes. Peut-être évoquera-til d’ailleurs les célèbres vaches pyrénéennes, que le peloton croise sur les routes de l’Aubisque, du Tourmalet ou de l’Aspin ? Celles qui sont encore en liberté, mais pour combien de temps encore ? Toutefois, l’écrivain ne souhaite pas trop dévoiler ses plans et préfère ménager le suspense. Il lâchera seulement qu’à l’occasion de l’arrivée à AndorreArcalís, dimanche 10 juillet, il fera revivre la célèbre épopée de Jan Ullrich en 1997. Ce jour-là, l’Allemand remporta l’étape, endossa le maillot jaune, avant de signer douze jours plus tard, à Paris, son premier et unique succès sur le Tour. « Je suis un enfant des Pyrénées, rappelle Christian Laborde. J’ai des souvenirs colorés à raconter de ces montagnes, dans lesquelles j’allais, gamin, avec mon père, en Dauphine, voir passer les coureurs dans un virage serré du col du Tourmalet. » Ces tranches de vie de l’écrivain, magicien des mots et chantre des héros du Tour, combleront sans nul doute quotidiennement les auditeurs et les passionnés de petite reine.

M.B.