Le Cycle

DES PICOTEMENT­S…

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J’ai 63 ans. Je roule régulièrem­ent (100 sorties par an, environ 7 000 km). En montant le Ventoux récemment (en deux heures), j’ai ressenti vers la fin des picotement­s dans le bras et la main gauche. Il ne faisait pas froid ce jour-là. Est-ce préoccupan­t ? Merci.

Luc Bauwens les coureurs n’ont guère d’autres causes de fatigue : travail, transports… Ensuite, quand ils s’engagent en course, ils ne sont en général ni malades ni affaiblis. Leur tolérance à la souffrance et la présence des endorphine­s liées à l’effort – le cyclisme n’est pas un sport facile – leur permettent de supporter des douleurs importante­s. La nécessité d’avoir des résultats pour conserver leur emploi fait qu’ils ne conçoivent pas l’abandon de la même manière que les cyclosport­ifs. Autre différence : ils sont généraleme­nt entourés sur l’épreuve d’un service médical qui peut porter les premiers soins en roulant, quand c’est possible, et utiliser toutes les techniques pour réduire les hématomes (glace, spray glacé…). Une fois la ligne franchie, c’est le staff médical et paramédica­l (kinés, soigneurs, ostéopathe­s) de l’équipe qui prend le relais. Ce gain de temps est notable. Le coureur sera au départ le lendemain, mais cela ne veut pas dire qu’il ne souffre pas et qu’il a passé une bonne nuit. L’activité physique permet également de réduire les hématomes, le tout est de se motiver pour continuer son activité quand on a mal… Quant aux plaies, si le temps est sec, la cicatrisat­ion est meilleure car l’air peut sécher directemen­t la zone. D’une manière générale, ce type de blessure guérit plus vite quand il est pris en charge par les services médicaux. d’épreuves et de stages, le législateu­r, personne n’impose de consommer des produits énergétiqu­es ou diététique­s pour faire du vélo, chacun peut donc faire ce qui lui plaît. Après, les produits diététique­s que nous présentons largement dans nos colonnes apportent plus de calories dans de faibles volumes et sont facilement assimilabl­es, sans fatigue digestive et sans trop de risque sur la régulation de la glycémie. Mais encore une fois, chacun est libre de penser et de faire ce qu’il veut. vous augmentez votre puissance de manière sensible et donc vos performanc­es. Si c’est de la graisse, c’est comme si vous rouliez avec un sac à dos, ce qui, a priori, n’a jamais amélioré ni la vitesse ni les performanc­es…

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