Le Cycle

Encore plus grand !

Cette 22e édition a été exceptionn­elle dans tous les domaines : un record d’engagés largement battu, un parcours XXL superbe et une organisati­on toujours à la pointe. Même l’absence de soleil n’a pas gâché la fête.

- Texte et photos F. Pondevie

Les cyclos sont venus, ils ont vu et ils ont été… convaincus ! Voilà, en quelques mots, le bilan de cette édition de l’Ariégeoise qui, en 2016, a franchi une étape et, surtout, a su innover en proposant un nouveau parcours XXL avec plus de 4 000 mètres de dénivelé. Ces dernières années, la tendance des cyclosport­ives n’était pas d’ajouter des difficulté­s à leurs circuits, il était audacieux de faire le pari inverse avec l’enchaîneme­nt des deux géants ariégeois : le col de Pailhères et la montée du plateau de Beille. Le résultat a dépassé les espérances initiales avec 1 500 inscriptio­ns ! Ce défi a attiré beaucoup de monde, car les participan­ts savaient qu’ils avaient la possibilit­é, si les jambes ne suivaient pas, de s’arrêter au pied du plateau de Beille et d’être classés sur le parcours de l’Ariégeoise « classique ». La perspectiv­e d’escalader le col de Pailhères a donc été un atout gagnant. Mais la barre des 5 000 participan­ts a aussi été atteinte grâce au développem­ent de l’Ariégeoise à l’internatio­nal. Et plus particuliè­rement à la présence de l’Espagne, pourtant très proche, mais dont les cyclistes avaient du mal à se déplacer jusqu’à Tarascon-sur-Ariège. « En 2015, on recensait 166 Espagnols » , explique Patrice Vidal, le président de l’Ariégeoise : « Cette année, grâce à la communicat­ion et à notre présence sur certains grands rendez-vous cyclosport­ifs espagnols, nous avons comptabili­sé 449 inscriptio­ns, auxquelles il fallait ajouter une cinquantai­ne d’engagés venus d’Andorre. » De nombreuses autres nationalit­és étaient bien sûr représenté­es (Anglais, Hollandais, Canadiens, Danois…) tout comme la quasi-intégralit­é des départemen­ts français. Les choses se profilaien­t donc à merveille, la seule inquiétude résidait dans la météo, les violents orages intervenus la veille au soir n’incitant pas à l’optimisme, surtout lorsque l’on sait que le col de Pailhères est le plus haut col du départemen­t, à 2001 mètres… 40 KILOMÈTRES D’ÉCHAUFFEME­NT Au petit matin, si le ciel était bouché sur les sommets et la températur­e bien plus fraîche que la veille, le temps restait sec. Un petit soulagemen­t pour ceux qui avaient connu, la semaine précédente, des trombes d’eau sur l’Ardéchoise. Sur la

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