Coup d’essai, coup de maître
Cernay (Haut-Rhin) – Disputée le 26 juin dernier, l’Alsacienne a connu le succès dès sa première édition. Ses organisateurs avaient tout fait pour cela.
Mille cinq cents inscrits tout de suite, cela laisse rêveur. Michel Brayé, le coordinateur de l’équipe organisatrice, en a été le premier étonné. « Nous avons fait une étude de la fréquentation lors d’une première édition portant sur 19 cyclosportives créées depuis 2012 et nous sommes arrivés à une moyenne de 400 participants. Nous en avons alors espéré 800 à 1 000. Mais nous avons été vite dépassés et nos partenaires nous ont dit d’accord pour 1 500. » Pour le « fun », ils sont allés jusqu’à 1 501, 441 sur l’Audacieuse (102 km), 469 pour l’Intrépide (137 km) et 591 vers l’Indomptable (179 km). Des concurrents français pour la majorité, mais avec 32 % d’étrangers, Allemands, Suisses, Belges Luxembourgeois, Néerlandais, Britanniques et trois « isolés » (du Québec, des Philippines et de Pologne). Le programme de communication mis au point par les organisateurs a été déterminant dans le succès de la manifestation. « Nous avons distribué environ 15 000 flyers, lors d’événements cyclistes, dans les clubs, dans des magasins de sport, explique Michel Brayé. Chaque fois que c’était possible, nous nous en sommes chargés nous-mêmes et nous avons aussi sollicité amis et connaissances. » Une signalisation précise, qui anticipait les difficultés, un service de sécurité performant, un accueil convivial ont fait le reste. Pour la plus grande satisfaction des participants. Ainsi de Danièle Troesch, 38 ans, 2e au classement scratch féminin, 1re en W 1. « Je suis avant tout vététiste, mais j’apprécie aussi les cyclosportives. Ce qui m’a frappée à l’accueil, c’est que selon sa nationalité, on savait où retirer son pack, donc pas de problème de langue (une initiative des bénévoles qui avaient installé trois stands où l’on parlait français, allemand ou anglais). Moi qui cours souvent en Allemagne, je n’avais jamais vu ça ! Les organisateurs avaient aussi eu la délicatesse de placer les dames en première ligne, ce qui les mettait à l’abri de la bousculade du départ. Enfin, les paysages vosgiens étaient somptueux. » Et Marc Rohmer, 60 ans, 1er de la catégorie E, de rajouter : « Ils se sont inspirés de ce qui se fait de mieux à l’étranger ! »
G.G.