Une 20e édition sous le soleil

Saint-Geniez-d’Olt (Aveyron) – Le dimanche 12 juin, 631 participants ont répondu à l’appel de Christian Woittequand et des organisateurs de cette 20e édition parrainée par Henri Sannier.

Le célèbre journaliste a dit toute l’admiration qu’il portait à la Marmotte d’Olt, à l’Aubrac et à la vallée du Lot. Il était au départ de l’épreuve, aux côtés de Marc Bories, premier magistrat de la commune. Beaucoup de nouveautés pour cette 20e édition, avec « seulement » deux parcours chronométrés (contre trois pour les précédentes éditions), mais deux parcours redessinés, avec une ascension inédite vers l’Aubrac. Cinq parcours Les cyclos groupés avant les difficultés. de randonnée complétaient les propositions des organisateurs. Ludovic Ortega, du VC Rodez, fut le grand animateur de la première partie du parcours de 130 km. Parti en compagnie de Thomas Lencauchez, de La Seyne-sur-Mer, dès les premiers hectomètres, il ne lâcha prise qu’après une soixantaine de kilomètres et seulement à quelques encablures du sommet de la Croix de la Rode, point culminant de l’épreuve à 1 391 m d’altitude. Il faut dire que les frères Couffignal, six fois vainqueurs sur les rives du Lot, et Alexandre Cabrera de Narbonne, menaient grand train depuis de nombreux kilomètres. C’est entre eux trois que la victoire s’est donc jouée, le Sudiste s’avérant plus rapide que les jumeaux au sprint à Saint-Geniez ! C’est également au sprint que Grégory Fulcrand, de Millau, l’a emporté sur le petit parcours de 87 km, devant Jean-Jacques Delcourt de Cambon, déjà deuxième en 2015, et Sébastien Rolland de l’ECVD. À noter la belle performance du local Alex Molin Pradel, benjamin de l’épreuve, neuvième, dans la roue de Philippe Gibert, vainqueur du grand parcours 2014 : une référence ! Au-delà de l’aspect purement sportif, la 20e Marmotte d’Olt a comblé les participants par la qualité de son accueil et de son organisation, avec notamment une sécurité bien assurée et un repas du terroir où l’aligot règne en maître ! Les nouveaux parcours, radoucis par rapport aux années antérieures, ont donné entière satisfaction, avec une première partie roulante sans grande difficulté, et une ascension vers l’Aubrac par la côte de Born. Cette voie nouvelle, au profil très irrégulier, offre de belles portions de récupération, et des points de vue sur la vallée et le plateau de toute beauté. Au sommet, l’Aubrac s’offre en majesté, dévoilant sans retenue ses horizons infinis. Plus d’infos et de photos sur la page Facebook du Vélo d’Olt.

F.M.