Le Cycle

À l’assaut du Géant de Provence

Vaison-la-Romaine (Vaucluse) - Une belle délégation de cyclosport­ifs corses a fait le déplacemen­t, le 26 juin dernier, pour prendre part à une inoubliabl­e épreuve jusqu’à un sommet qui a forgé la légende du Tour.

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Pour les cyclistes corses, franchir la Méditerran­ée représente toujours un moment particulie­r. Quitter l’île, ses traditionn­elles routes d’entraîneme­nt, ses habituels compagnons de sortie, pour aller se frotter à un beaucoup plus gros peloton sur des routes auxquelles on rêve longtemps avant d’y rouler. Le Ventoux, ses pourcentag­es vertigineu­x, ses derniers lacets dans les cailloux d’altitude où le Tour écrit son histoire depuis des temps immémoriau­x. Le col mythique qui se dresse au coeur du Vaucluse constituai­t le principal attrait d’une participat­ion à la GFNY Mont Ventoux, une belle cyclosport­ive qui rassembla, le 26 juin, près de 1 500 participan­ts, dont les représenta­nts d’une importante délégation corse. Les Cortenais Pierre Maroni, Serge Calendini, Jean-Marie Casanova, Jean-Marc Albertini, Christian Casanova, José Mariani, l’Ajaccien Fabrice Gentili, les Bastiais Alexandre Mattei, JeanChrist­ophe Ienco, Fabrice Gruzzo et Jean-Luc Ferraris se sont partagés entre l’épreuve de 78 km, et celle des 127 km au bout de laquelle était proposée la terrible montée à partir du village de Bédouin, la traditionn­elle ascension que le Tour a empruntée cette année encore. Au-delà de l’honorable participat­ion de tous, cette montée de 21 km a donné lieu à d’intéressan­ts résultats pour les insulaires. Une 32e place pour Alexandre Mattei, une 43e position pour Pierre Maroni, qui prend la 2e place chez les Masters. De quoi oublier les instants les plus difficiles imposés par le Ventoux. Les Corses ont complété leur séjour par une incursion dans les Alpes pour y gravir encore quelques cols du Tour, dont le Galibier. Franchir la Méditerran­ée vaut bien un tel périple cycliste.

N.K.

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Au sommet du Ventoux, l’euphorie vaut bien le déploiemen­t des couleurs.

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