Coup de chaud sur les sommets !

La 24e édition de l’Étape du Tour faisait de nouveau halte dans les Alpes, sur le tracé de l’avant-dernière étape des pros. Un parcours modifié et la présence de la grosse chaleur ont été les ingrédients de cette journée en montagne.

Sur l’Étape du Tour, il se passe toujours quelque chose ! Cette cyclosportive qui détient le record d’engagés chaque année sur un parcours unique avec 15 000 inscrits en 2016, a connu une importante modification quelques jours avant le départ. En effet, depuis plusieurs semaines, une partie du parcours de l’Étape du Tour était menacée par la chute de rochers au niveau de la descente du col de la Ramaz. Jusqu’au dernier moment, l’organisation et les autorités publiques ont espéré pouvoir permettre le passage des cyclistes et conserver ainsi le parcours originel. Mais si cela reste possible en voiture, un feu clignotant s’activant en cas de chute de pierres pour prévenir les automobilistes, cela devenait trop dangereux pour le passage des cyclistes qui s’étalait sur plusieurs heures. Dès lors, le circuit était sérieusement raboté dans sa seconde partie, après le passage du col de la Colombière. En lieu et place du difficile col de la Ramaz se profilait une longue portion de plaine, entre Scionzier et Samoëns, sur près de 40 kilomètres avant d’atteindre les premières rampes du col de Joux Plane. Pas de quoi « refroidir » l’enthousiasme des participants, inscrits pour la plupart depuis le mois de novembre 2015 et venus du monde entier pour l’occasion. UNE PARTICIPATION TOUJOURS PLUS INTERNATIONALE Il y avait du beau monde au départ, dont Edwige Pitel, la championne de France en titre et de nombreux anciens skieurs (Antoine Dénériaz, Jean-Pierre Vidal, Edgar Grospiron), fidèles aux postes et pour lesquels le vélo est devenu véritablement une seconde nature. « J’ai toujours fait du vélo, même pendant ma carrière de skieur. C’est ma quatrième participation à l’Étape du Tour. J’adore l’ambiance de cet événement. Je suis originaire de