Vingt-quatre équipes en lice
Montrond-les-Bains (Loire) – Les coureurs du Tour de l’Avenir ont fait escale dans la Loire où l’Italien Vincenzo Albanese s’est imposé et David Gaudu remporte le classement général.
Le Tour de l’Avenir a été mis sur pied en 1961 par Jacques Marchand, chef de la rubrique cyclisme de L’Équipe. Son idée était de faire découvrir les terrains de combat aux coureurs des nations non concernées par le professionnalisme, c’est-à-dire les pays de l’Est ainsi que les pays en devenir qui n’avaient pas de structures suffisantes, afin d’amener les meilleurs d’entre eux, à franchir le pas. Le cyclisme pro se résumait alors à une confrontation entre sept ou huit nations. Aujourd’hui, si le Tour de France rassemble les compétiteurs de trente-cinq pays, on le doit au Tour de l’Avenir. Ce Tour se déroulait aux mêmes dates que le Tour de France. Les coureurs effectuaient le même parcours que leurs aînés qu’ils précédaient, sur des étapes plus réduites, et avec des transferts. Après avoir changé plusieurs fois de nom, l’épreuve a pris son titre définitif en 1992. Elle est ouverte aux coureurs de moins de 23 ans. Et, elle fait partie, depuis 2007, de la Coupe des Nations. Il s’agit d’un circuit de six épreuves : Gand-Wevelgem, le Tour des Flandres (Belgique) ; le ZLM Roompot Tour (Pays-Bas) ; la Course de la Paix (République tchèque) ; la Coppa dei Laghi (Italie) et le Tour de l’Avenir, pour conclure, sur huit jours. Chaque épreuve permet aux nations de marquer des points. Les vingt meilleures équipes au classement de la Coupe du monde sont alors invitées à participer au Tour de l’Avenir, qui constitue la finale du circuit. Cette année, il y avait 24 équipes (143 partants), c’est le Français David Gaudu (Côtes d’Armor) qui remporte le général.
G.P.