Stack-reach, la réponse à tout ?
Les notions de stack et de reach sont désormais mises en avant et reconnues par tous les constructeurs. Elles semblent idéales pour choisir un cadre. Mais comment doit-on s’en servir et comment les mesurer ?
Plutôt que de parler des cotes de cadres, les constructeurs mettent avant celles de réglages avec le stack et le reach. Le stack, ou élévation, se prend de l’axe de la boîte de pédalier au sommet du tube de direction, mais avec quelques variations quand même. Le reach, ou avancée, se mesure à l’horizontale « du point le plus haut du vélo » sur la douille à la verticale de la boîte de pédalier, indépendamment de l’angle du tube de selle, ce qui est une bonne chose. Cependant, tout le monde n’est pas d’accord sur le point le « plus haut du vélo ». Pour certaines marques, il se trouve sur le bord supérieur de la douille, le vrai point le plus haut du cadre ; chez les autres, il est situé à l’axe de la douille, le point « utile » le plus haut du cadre. Les écarts sont de quelques millimètres entre les deux tendances, mais encore faut-il s’en apercevoir et travailler avec les bons chiffres pour comparer. Si vous êtes content de votre position, nous vous présentons dans les pages qui suivent une méthode qui peut vous permettre de trouver la bonne taille à coup sûr. Si vous n’êtes pas encore calé sur votre vélo ou que vous voulez améliorer votre position, le mieux est de confier le choix à un professionnel de l’étude posturale… La première chose à faire est d’effectuer un relevé des cotes utiles de votre cadre, puis de vous procurer les tableaux de géométrie des vélos convoités. Il faudra alors y retrouver ses petits : à savoir la hauteur de la douille, la longueur horizontale (pas forcément celle du tube) et l’angle de selle. Vous devrez alors essayer toutes les tailles qui « passent dans l’empreinte » de votre vélo.