Paris-Roubaix, un souvenir fort
Altkirch (Haut-Rhin) – Hugo Hofstetter vient de vivre sa première saison parmi l’Élite. Toujours très lucide, il revient sur ce qui l’a le plus marqué au cours de l’année écoulée.
l y a un an, quand j’ai signé mon contrat avec Cofidis, j’allais dans l’inconnu, à la découverte du monde des pros, j’avais tout à apprendre, reconnaît-il volontiers. Mais avoir été stagiaire chez eux en 2015, cela a facilité mon intégration dans l’équipe. Là, je savais où j’allais. » L’Altkirchois a aussi mis toutes les chances de son côté par un travail hivernal efficace afin d’être au niveau dès les premières courses. « On m’a alors fait confiance et j’ai couru des épreuves prestigieuses : Gand-Wevelgem et surtout ParisRoubaix que j’ai terminé. C’est encourageant pour l’avenir. » Paris-Roubaix, c’est le souvenir fort de cette première saison pro. « Quand je suis entré sur le vélodrome de Roubaix, j’ai d’abord simplement savouré l’instant, satisfait d’être allé au bout, et, quoi qu’il puisse arriver par la suite, ça restera dans ma tête. En plus, à mon arrivée, il y avait le podium officiel avec le vainqueur. » Hugo veut y voir un heureux présage. « Quand j’étais en première année espoir à l’AC Besançon, j’ai vécu la même chose. Lors des Championnats de France, j’ai aussi franchi la ligne au moment du podium protocolaire. Trois ans plus tard, je suis devenu champion de France Espoir. Et si je refaisais le même coup avec Paris-Roubaix ! Peut- être pas dans trois ans. Allez, multiplions par deux et disons dans six ! » Il a toutefois un regret, celui ne pas avoir gagné de course. « Franchement, tout au fond de moi, j’y pensais bien un peu, avoue-t-il sans détour. Je suis passé bien près en Belgique, lors d’À travers le Hageland, où j’étais encore dans le coup à quatre kilomètres de l’arrivée. En me ménageant et en bluffant davantage, j’aurais pu faire mieux que 11e. » Hugo Hofstetter est resté fidèle à l’Alsace. Pro, il est licencié au VCS Altkirch, le club de ses débuts. Fin novembre, à l’occasion du cyclo-cross dit du Téléthon, à Buhl (68), il a offert un de ses maillots comme lot pour la tombola.
G.G.