L’avenir lui appartient
Vaulx-en-Velin (Rhône) – En devenant champion de France de cyclo-cross à Lanarvily, le jeune Rhodanien s’affirme comme l’un des spécialistes du cyclo-cross.
Déjà titulaire d’une trentaine de victoires dans sa spécialité de prédilection, tant sur les plans régional, national et international, sans parler de son mémorable titre de champion du monde Juniors en 2011, après s’être adjugé la manche de coupe du monde Juniors à Pontchâteau, avoir été vainqueur du challenge national Espoirs en 2013, vainqueur de la coupe de France Espoirs en 2015, Clément Venturini grimpe vers les sommets. « Sa marge de progression est importante » , juge son directeur sportif, Régis Auclair. En effet, le jeune cycliste a tout juste 23 ans. Pur produit du Vélo-club de Vaulx-en-Velin, tout près de Lyon, où il a signé une première licence en 2010, le jeune champion en devenir a été recruté par Cofidis en tant que stagiaire à partir du mois d’août 2013. Et le contrat a été prolongé jusqu’à la fin de cette année. À son palmarès route figurent deux succès seulement : une étape du Rhône-Alpes Isère Tour en 2014 et une étape du Tour d’Autriche l’an dernier. À cela s’ajoutent une quantité de places : 2e de la Route Adélie de Vitré, 6e du Grand Prix de Denain, 6e de la Roue tourangelle, l’an dernier, 2e de la Roue tourangelle, 5e de la 1re étape du Critérium international, 11e du Grand Prix de la Somme, en 2015, notamment. D’un petit gabarit, 1,65 m pour 60 kg, du genre passe-partout, taillé pour les épreuves de sous-bois, le sympathique Rhodanien semble promis à une belle carrière. Une page paraît se tourner dans l’Hexagone. Francis Mourey, le champion sortant, a marqué le pas lors de ces championnats. D’autres aussi. Bref, à l’orée de cette année 2017, les champions d’antan, les Robic, Michel Pelchat, Jean-Pierre Ducasse, James Herbain, John Gadret, qui faisaient la une de l’actualité en cyclo-cross, ont sans doute trouvé là leur successeur. À l’échelon supérieur encore, Venturini a été champion du monde Juniors. Pourquoi ne pas rêver alors d’une carrière à la Dufraisse avec ses sept titres de champion de France et ses cinq maillots de champion du monde chez les pros ? Certes, la concurrence est rude avec des pointures comme Van der Poel et Van Aert, entre autres, mais c’est tout le mal qu’on a envie de lui souhaiter.
G.P.