Moins d’engouement et déjà des idées
Bastia (Haute-Corse) – La 8e édition de la seule cyclosportive de l’île s’est déroulée pendant le week-end de Pâques. Les organisateurs ont pour la première fois enregistré une baisse de la participation. Des pistes sont envisagées pour y remédier dès 201
Jamais les routes du cap Corse n’avaient autant été baignées de soleil depuis que la cyclo corse existe. La première épreuve de la saison du Challenge Cyclo Tour Rotor s’est courue durant le weekend de Pâques, avec une bonne centaine de coureurs en moins par rapport à l’édition 2016. Pour quelles raisons ? Les organisateurs émettent quelques hypothèses. « Ce week-end de Pâques, c’est un peu à double tranchant. Le fait qu’il s’agisse d’un long week-end est intéressant pour programmer un séjour sportif en Corse, mais en même temps, les gens ont également envie de prévoir quelque chose en famille », analyse Pierre-Jean Orsini, président du Sprint Racing Club bastiais. Le club organisateur note, malgré tout, que ce sont surtout les coureurs locaux qui ont fait défaut. « La participation continentale n’a diminué que d’une vingtaine de coureurs par rapport à l’an dernier. » Outre le temps sec, le programme était une fois encore alléchant et très diversifié. Une randonnée de 70 km le samedi, entrecoupée de deux courses de côte, puis le gros morceau du lendemain avec les deux épreuves cyclosportives sur 118 et 140 km. Sur le littoral très sélectif de la presqu’île du cap Corse, les 230 coureurs se sont régalés. Les principaux animateurs ont fait très forte impression. Ce fut le cas de David Polveroni (Canyon-Assos), déjà en vue sur de nombreuses autres épreuves, qui s’est imposé, sur le grand parcours, au bout de l’ascension de San Martino avec une trentaine de secondes d’avance sur William Turnes (SMS La Toussuire). Sur les 118 km, la victoire est revenue à Cédric Paluello, qui s’est adjugé une confortable avance de plus de 3 minutes sur Yoann Rivalan, son dauphin du jour. Une soixantaine de bénévoles ont officié avec dévouement sur cette cyclo, désignée la plus belle de France lors de sa 1re édition, et retenue par la suite parmi les 50 plus belles du monde. L’année prochaine, pour tenter de revoir la participation à la hausse, l’organisation envisage de nouer un partenariat avec un challenge italien qui, en Toscane, regroupe cinq épreuves cyclos.
N.K.