Le Cycle

Pratiquez-vous le vélo gravel ou êtes-vous tentés par ce type de pratique ?

À la quasi-unanimité, vous prônez le respect, la conviviali­té et la fraternité entre cyclistes. Selon certains d’entre vous, il y a d’ailleurs encore des progrès à faire dans ce domaine.

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OUI Par solidarité

Ancien motard, je retrouve un signe de ralliement qui nous réunit entre cyclistes heureux et solidaires. Je fais un signe et je m’arrête quand il y a une chute ou une panne, même si je n’ai pas de retour. Je fais du vélo pour moi, mais aussi avec les autres. Guy Girard OUI Une marque de respect Saluer une personne qui nous croise à vélo ou en courant est une marque de respect pour la personne qui fait l’effort. L’attitude hautaine de certains qui feignent de ne pas nous voir ou qui baissent la tête pour regarder leurs compteurs me fait plutôt sourire. Se prennentil­s pour des champions ou ont-ils tout simplement peur de tomber ? Jacques Gilles OUI Des saluts plus fréquents Même si c’était moins en vogue passé un temps, j’ai l’impression que les cyclistes se saluent plus qu’avant. C’est peut-être un des effets de la violence routière qui resserrent les liens. Je le fais par respect pour les pratiquant­s, cela nous permet de nous rapprocher. Michel Korcz OUI Courtoisie et savoir-vivre Un peu de courtoisie et de savoirvivr­e rend la vie plus agréable. J’ai horreur de ces cyclos qui vous doublent tels des champions d’opérette, en oubliant de vous dire un petit salut ! Je leur crie bien fort « bonjour ! », ce qui gêne quelquefoi­s l’ego de certains. Jean Claude Guillet OUI Même en plein effort Oui, c’est obligatoir­e pour moi, même en plein effort, sauf si cela met en danger mon intégrité (en pleine descente). Je ne supporte pas ceux qui ne le font pas. Cela fait partie du « package » du vrai cycliste. Rudy Chocat OUI Un acte citoyen Que le cycliste soit un vététiste, un débutant ou une vieille dame, l’effort qu’il accomplit mérite sinon notre attention, au moins notre respect. Saluer demeure un acte citoyen. Même si moins de la moitié répond – les plus anciens sont souvent les moins respectueu­x –, même si le matériel utilisé est plus « dévisagé » que le pratiquant lui-même, la connivence dans l’effort non polluant apporte fraternité, courage et réconfort, et une forme non négligeabl­e de reconnaiss­ance sportive. Manuel Brice

OUI Un vrai rituel

C’est un rituel sympa et un signe que l’on peut vivre en société en étant poli. Cependant, j’ai parfois été tenté de ne plus le faire, au regard du manque de répondant des « cyclistes rutilants » de l’été. Mais il y a les autres, les vrais, ceux que l’on croise toute l’année par tous les temps. Ils méritent bien un petit « bonjour ». Régis Nellias

NON Sans intérêt !

Je ne salue généraleme­nt pas les autres cyclistes, car je n’y vois pas d’intérêt ! Certains, lorsqu’ils doublent, éprouvent un malin plaisir à vous saluer de manière ostensible. Mais les ascensions sont parfois longues, et je leur réponds si je parviens à les rattraper ! La solidarité chez les cyclistes n’est pas toujours évidente. Il m’arrive de faire un petit signe discret, mais seulement si je sens que j’ai face à moi un cycliste humble et authentiqu­e ! Albert Cazajous-Augé

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