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Fontainebleau (Seine-et-Marne) – La 18e édition du Paris-Nice Cyclo s’est tenue du 14 au 23 juin. Cette grande aventure sportive et humaine a réuni 225 cyclistes venus de toute la France et de l’étranger.
> Paris-Nice Cyclo
Après les deux précédentes éditions (2013 et 2015) où l’organisation avait choisi Bayonne comme destination finale, cette 18e édition a repris les principes de ce qui a fait le succès de la manifestation, soit une « classique » Paris-Nice. André Leroux, président du club de Wissous (91), est toujours l’inspirateur et le maître à bord au sein de cette cyclo créée en 1979. Cette année, le parcours proposait 10 étapes pour un total de 1 470 km et 28 000 m de dénivelé. L’ascension des plus grands cols alpestres était au menu avec une incursion en Italie du côté de Cuneo et la découverte de deux magnifiques cols italiens, la Lombarde et la Finestre. Bien aidés par une météo splendide, avec une chaleur presque caniculaire certains jours, les 225 participants ont pu pédaler à leur aise, sans penser à rien d’autre, grâce à l’efficacité de l’équipe organisatrice, aux petits soins pour transférer les bagages, préparer les repas et les ravitaillements et subvenir aux besoins en cas de défaillance mécanique ou physique. Parmi les participants, on trouvait des néophytes qui se lançaient pour la première fois dans une telle aventure, comme Philippe Delmas, Auvergnat de coeur mais licencié au VC Massy-Palaiseau (91). Ce dernier a savouré ces dix jours de vélo qui lui ont permis de faire de nombreuses rencontres. « J’étais réjoui d’avoir été capable de parcourir tous ces kilomètres sans pépin physique, et c’étaient aussi de bons moments d’émotion de découvrir tous ces magnifiques cols qui ont jalonné les étapes » , a-t-il expliqué. Et de conclure joliment en disant que « le chemin [était] plus beau que la destination » . Il ne reste donc plus qu’à espérer que, devant le satisfecit général des concurrents, une 19e édition voie le jour dans deux ans, même si le poids de l’organisation – et des années qui passent – est toujours un peu plus lourd à chaque fois !