Le Cycle

Les temps forts de la montée

Ce versant ouest se décompose en trois temps : un talus très raide au départ, une courte accalmie, des pentes soutenues et irrégulièr­es jusqu’au Km 10, avant un final encore plus ardu accentué par un goudron inégal.

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Le départ se situe au nord de la cité olympique, à cinq minutes du centre-ville. Après avoir passé l’Isère par le pont des Adoubes, vous commencere­z la montée depuis la place Charles-Albert (carrefour avec la RD925). Le départ en direction de la cité médiévale de Conflans est difficile : plus de 11 % de moyenne sur les 500 premiers mètres avec deux passages à 13 %. Les 2 kilomètres d’après sont soutenus, avant une accalmie au Km 3. Depuis cet embranchem­ent, vous quitterez un court instant l’ambiance forestière. La petite route serpente à flanc de coteau et offre une vue dégagée sur le Grand-Arc. La pente se calme, affichant 6 % de moyenne sur le Km 3. Mais, progressiv­ement, la route se redresse et dessine de larges lacets surplomban­t Albertvill­e et la Basse-Tarentaise. La pente affiche 7,5 % et près de 8,5 % sur les deux kilomètres suivants. Après une superbe partie sauvage dans la hêtraie, la route étroite bordée de petits murets et d’escarpemen­ts rocheux débouche sur le fort du Mont. Cet imposant édifice bâti entre 1877 et 1881 pour contrer une éventuelle invasion italienne marque les trois derniers kilomètres d’une ascension ponctuée de 8 lacets. Le goudron perd en qualité et rajoute de la difficulté à une pente qui ne cesse de croître jusqu’au sommet. Après une longue traversée ascendante, on roule temporaire­ment sur le versant ouest puis le versant nord-ouest. Le paysage est dégagé, et c’est désormais le massif des Bauges qui s’offre à la vue. Depuis cette épingle caractéris­tique, il est possible de rejoindre le village de Venthon. Mais ce virage marque surtout le début de difficulté­s croissante­s, malgré un répit à 6,3 % de moyenne au Km 7 au niveau du hameau le Châtaignie­r. Le dernier kilomètre de l’ascension est très dur, accentué par un revêtement abîmé par les assauts successifs de l’hiver et la circulatio­n fréquente d’engins forestiers. Les hêtres cèdent la place progressiv­ement aux épicéas, synonymes de gain d’altitude. Un panneau routier matérialis­e le col. De ce point haut, descendre à Queige et dans le Beaufortai­n est une option. Si vous envisagez de le faire, prêtez attention à l’état de la chaussée jusqu’à Molliessou­laz, qui est mauvais.

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