NOUVELLE-AQUITAINE
Châtellerault (Vienne) – Depuis plus de 50 ans, Denis Recazens entretient sa passion pour le vélo. Il s’est d’ailleurs lancé un défi, boucler la Trancontinental Race, un périple partant de la Belgique et se terminant en Grèce.
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Dans le Châtelleraudais, il n’y a pas que Sylvain Chavanel, le pro de l’équipe Direct Energie. Un autre Châtelleraudais se lance des défis. Denis Recazens, directeur de la concession automobile Georget, a pris le départ, le 28 juillet, de la Transcontinental Race. Ce parcours de 4 000 km reliant le mur de Grammont, en Belgique, aux monastères des météores en Grèce. Il passe par l’Allemagne, l’Italie, la Roumanie et la Slovaquie, avant que les candidats ne posent leurs roues en Grèce, à l’extrémité sud de la péninsule des Balkans. « Les 300 participants, d’une cinquantaine de nationalités, partent en autonomie complète, sans assistance technique : nous devons nous débrouiller seul » , indiquait Denis Recazens. Le choix de l’itinéraire est libre, il suffit de pointer à chacun des quatre contrôles situés sur chaque point de passage obligatoire. Il lui faudra passer à Schloss Lichtenstein, en Allemagne, puis à monte Grappa, en Italie, et aux Hautes Tatras, en Slovaquie. Denis a bien préparé son parcours qu’il doit effectuer en deux semaines. À raison de 280 km par jour, il espère arriver dans les délais et réaliser son objectif, terminer cette épreuve dans le milieu du classement. Avant le départ, Denis Recazens a accumulé les longues sorties, comme celle de 430 km dans le Médoc pendant le week-end précédant le départ. Originaire de l’Aude, âgé de 52 ans, il pratique la bicyclette depuis ses 11 ans et cumule chaque année de 12 000 à 13 000 km. Depuis le printemps, chaque jour, avant de rejoindre la concession, il a effectué une séance de hometrainer de 50 km. Le quinquagénaire était prêt pour ce raid qui est très apprécié – il y a plus de 1 000 demandes, mais 300 participants sont sélectionnés. « Je vais rouler de 5 h du matin jusqu’à 18 h. J’ai bien repéré mon parcours, mais je sais qu’il me faudra un mental d’acier pour réussir mon défi » , déclarait Denis. « ce que je crains le plus, c’est la pluie et le froid » , continuait-il. Avant d’ajouter : « Et puis il y a le coup de pompe et plus rien dans les jambes au milieu de nulle part. » La route sera longue, mais Denis part pour réussir.