Le Cycle

Un produit qui reste efficace sous le coup de pédale

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Le pire avec un vélo, c’est de ressentir trop de souplesse quand on pédale, mais il ne faut pas qu’on ait la sensation de ne pas pouvoir l’exploiter à cause d’une trop grande rigidité. À ce petit jeu, le Look a beaucoup plu. Sur le plat, mais surtout en montée. On sent que le vélo pousse parfaiteme­nt dans les bouts droits et qu’en danseuse on conserve cette efficacité dès lors qu’on utilise des braquets raisonnabl­es. Le comporteme­nt du Trek est également apprécié sur ce point. On ne subit pas le vélo si on pédale raisonnabl­ement. Il y a cependant un léger flou au niveau des roues qui le rend moins performant, surtout quand on lâche la puissance. En côte, il faut pouvoir passer les watts mais sur un passage en force, on ressent bien ce petit manque qui lui coûte quelques points. Le

Canyon tire également son épingle du jeu. À ceci près qu’ici, ce n’est pas la souplesse des roues qui le pénalise mais plutôt son intransige­ance. Un vrai rail quand on développe des watts de façon constante. Mais dès que la puissance baisse, il faut évidemment réduire rapidement ses développem­ents pour passer les difficulté­s en souplesse. Le Giant réclame un « moteur » pour vivre, c’est-à-dire un cycliste en forme et qui roule. Cette machine absorbe peu d’énergie et elle nécessite de jouer plus souvent du dérailleur. Un tempéramen­t qui va bien de pair avec sa nervosité. Le Lapierre dispose d’un comporteme­nt similaire. Sur le plat, on compose avec sa rigidité, et dès que le terrain monte, il faut trouver le bon développem­ent pour tourner les jambes pour grimper le dénivelé sans s’époumoner. Un constat identique pour le b’Twin, dont les gabarits les plus légers ont perçu la très grande rigidité du cadre qui réclame de la puissance pour vivre, alors que les jurés plus puissants notaient que les roues absorbaien­t quelques watts. Avec des roues plus rigides, on serait donc face à un vrai vélo de compétitio­n sans mauvais compromis.

 ??  ?? Le Lapierre a l’image d’un vélo de sprinteur, alors quand la route grimpe on le sent exigeant. Le Trek fait jeu égal avec le Look sauf au niveau de ses roues que les plus athlétique­s trouvent souples.
Le Lapierre a l’image d’un vélo de sprinteur, alors quand la route grimpe on le sent exigeant. Le Trek fait jeu égal avec le Look sauf au niveau de ses roues que les plus athlétique­s trouvent souples.
 ??  ?? Le Look 785 Huez RS est vraiment à l’aise sur tous les terrains.
Le Look 785 Huez RS est vraiment à l’aise sur tous les terrains.
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Le Giant paie ici son tempéramen­t tonique qui incite à relancer partout.
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