Économiser ses forces
Si on roule avec un vélo confortable, on conserve de l’énergie pour aller plus vite en fin de sortie. Le confort est un critère important. Le Look, grâce à sa géométrie, son architecture et son équipement, assure à la fois une bonne position au cycliste et une bonne filtration des chocs. Le
Canyon se classe deuxième. Surprenant quand on observe ses formes, mais l’usage de gros pneus explique cette place (section avant 23 mm, arrière 25 mm). Pour le reste, c’est sans doute le travail effectué pour implanter le disque qui « assouplit » le cadre aux endroits stratégiques, les forces ne s’appliquant pas au même endroit. Le Trek profite de ses « petites » jantes et de son architecture pour gommer les imperfections de la route. Un avantage sur une longue distance. La présence d’une tige de selle ronde explique aussi le confort ressenti. À l’inverse, l’avant du vélo apparaît plus ferme. Le Giant est en retrait, malgré ses petites jantes. L’architecture compacte du cadre nécessite en effet des périphériques longs. Ici, la potence massive ne fléchit guère, tout le travail de filtration repose donc sur la tige de selle. Du côté du b’Twin, on roule sur un cadre plutôt raide et sportif. Le confort est surtout lié à la géométrie, donc la position du cycliste sur le vélo, car le cadre ne filtre pas grand-chose en matière de chocs. À noter, les roues Zipp lissent le bitume en se déformant à l’impact et apportent du confort. C’est sensible mais pas suffisant pour le jury. Enfin, le Lapierre est pénalisé par son tube de selle, bien que l’insert élastomère de la tige de selle soit utile.