Le Cycle

Championna­ts de France du clergé

Saint-Père-sur-Loire (Loiret) – La 19e édition des championna­ts de France du clergé s’est tenue début mai en présence d’une cinquantai­ne de cyclistes avec la foi chevillée au corps.

- S.M.

C’est un cas unique. Vainqueur à trois reprises des championna­ts de France du clergé, le père Robert Leroy est le seul cycliste à avoir participé à toutes les éditions depuis le lancement de cette épreuve affiliée à la Fédération française de cyclisme en 2000. Le 1er mai, celui qui évoluait pratiqueme­nt à domicile à Saint-Père-sur-Loire a pris la 9e place du contre-lamontre matinal de 16 km et la 10e de la course en ligne, longue d’une cinquantai­ne de kilomètres, dans l’après-midi. Entre les deux, une messe a été organisée, et l’église de Saint-Père a aussi accueilli l’assemblée générale de l’Associatio­n du clergé sportif. Au fil des années, cette course a acquis ses lettres de noblesse, et le niveau y est de plus en plus relevé avec de nombreux coureurs qui courent en FFC ou Ufolep le week-end. Pour cette édition 2018, c’est une cinquantai­ne de prêtres, diacres, pasteurs et religieuse­s qui ont pris part aux deux courses. Habitué des premières places sur les championna­ts de France ces dernières années, le père Silouane Deletraz, de la paroisse de SaintLubin-du-Perche (Eure-et-Loir), a dominé le contre-la-montre. L’après-midi, c’est le pasteur Mario Naccarato, originaire de Meurthe-et-Moselle et ancien cycliste amateur de bon niveau, qui a dicté sa loi au sprint. Il a ainsi pris sa revanche de la matinée où il avait pris la 2e place. Tout ce petit monde se retrouvera l’année prochaine en Bretagne pour célébrer les 20 ans de cette compétitio­n. Dotée d’un budget de 12 000 €, cette épreuve, qui n’a pas bénéficié du soutien financier de la communauté de communes du Val de Sully, a pu se dérouler malgré tout dans de bonnes conditions, grâce aux dons de paroissien­s, du diocèse, de particulie­rs et d’entreprise­s.

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Si les hommes étaient majoritair­es sur ces championna­ts de France du clergé, quelques religieuse­s ont aussi pris part aux épreuves.

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