LES RUES PÉRIPHÉRIQUES PRISES D’ASSAUT
Chez les usagers du train, de nouvelles habitudes se sont progressivement mises en place au cours de l’année dernière. Si environ 200 Vernonnais, selon les chiffres de la municipalité, bénéficient d’un abonnement gratuit sur les parkings de la gare - Emile Loubet et Bully -, il n’y a qu’une vingtaine d’abonnements payants (de non-Vernonnais) sur ces deux parkings. Un certain flop qui se traduit dans le paysage urbain par des voitures stationnées toute la journée dans les rues encore gratuites situées au plus proche de la gare : rue de l’Ardèche, boulevard Isambard, rue Ambroise Bully et le grand parking gratuit de Carrefour. Les riverains de ces rues ne trouvent plus à stationner devant chez eux et le mécontentement monte.
40 véhicules à Carrefour
« Ces usagers sont facilement identifiables puisqu’ils arrivent en dehors des horaires d’ouverture du magasin » pointe l’enseigne. Selon Sullivan Bousleiman, directeur du supermarché vernonnais, il y aurait une quarantaine de véhicules qui stationnent quotidiennement sur son parking. « Sur 500 places, on est à 10 % d’occupation. Cela reste raisonnable et pour le moment, ça ne me gêne pas. Je ne suis pas là pour embêter les gens. » Pour l’enseigne, ce sont des clients potentiels qui ne nuisent pas à la fluidité du stationnement sur le parking. Seul inconvénient : ces automobilistes ont tendance à stationner côté boulevard Isambard, au plus près de la gare. Du coup, ce côté-là du parking, proche de la pharmacie de Bizy, est plus vite saturé que le côté avenue des Capucins. À part une communication l’an dernier sur les pare-brise des véhicules concernés, l’enseigne n’a rien mis en place pour enrayer le phénomène qui ne pose pas spécialement problème pour le moment. « Si demain on arrive à 60, 80 ou 100 véhicules sur ce parking, cela serait plus problématique » .